Le Persévérant

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UNIVERSITES DU BURKINA FASO Pr Alkhassoum Maïga, merci beaucoup.

UNIVERSITES DU BURKINA FASO

 

Pr Alkhassoum Maïga, merci beaucoup.

 

Avant d’aller loin, je précise que c’est ma troisième fois d’écrire sur l’homme. Une première fois pour plaider pour lui le poste de Premier Ministre au temps du Président Roch Marc Christian Kaboré. Toujours au temps du même Président Roch Mar Christian Kaboré, j’avais également écrit pour soulever mes petites inquiétudes quand il fut nommé Porte-Parole du Gouvernement.

 

Ce présent écrit est le troisième. Je précise que personnellement, je ne connais pas le Pr Alkhassoum Maïga et je ne partageais pas son bord politique. Prière aussi ne pas voir en cet écrit, des élans régionalistes. Bref.

 

Aujourd’hui si j’écris sur le Pr Alkhassoum Maïga, c’est pour lui dire merci, merci beaucoup pour ses actions, surtout en matière d’ouverture des universités au Burkina Faso. Longtemps, très longtemps, les universités burkinabè étaient cantonnées à Ouagadougou, puis à Bobo-Dioulasso et progressivement à Koudougou, à Ouahigouya et à Dédougou. Plusieurs bachelières et bacheliers des autres régions du Burkina Faso étaient dans l’absolue obligation de se déplacer dans l’une de ces villes susmentionnées pour espérer franchir les portes d’une université. Je ne suis pas en train de dire que c’est le Pr Alkhassoum Maïga qui a directement ouvert les autres universités. Toutefois, c’était sous son magistère. Pour peu qu’il n’en fût pas favorable, il pouvait ne pas donner suite favorable aux différentes études de ses techniciens. Mais c’est parce qu’il y était disposé qu’il a avalisé l’ouverture de ces universités.

 

Beaucoup de Centres Universitaires devenus universités dans certains cas, ont ouvert sous son mandat. Tenez !!! Le Centre Universitaire de Banfora a été créé par décret en date du mercredi 19 décembre 2018 ; en même temps que Kaya, Tenkodogo, Manga, Dori, Ziniaré et Gaoua.

 

Avec ces centres universitaires dont certains seront renommés plus tard, beaucoup ont pu réaliser leurs rêves de franchir les portes d’une université, notamment des travailleurs du public comme du privé. Beaucoup de contraintes les freinaient, notamment la distance et le coût des déplacements.

 

Je prends pour exemple, mon cas précis. J’ai obtenu mon Baccalauréat en 2006 à San, dans la Région de Ségou, au Mali. Et depuis lors, la répartition géographique des universités du Burkina Faso ne m’a pas permis de m’inscrire à l’université, bien que la volonté y soit. Il m’a fallu attendre en 2020 avec l’ouverture de nouvelles filières au Centre Universitaire de Dori rattaché à l’Université Thomas Sankara pour que l’occasion s’ouvre à moi. Et, soit dit en passant, c’est en Sociologie que je suis allé. Elles sont nombreuses, ils sont nombreux dans mon cas. Bref.

 

Pr Alkhassoum Maïga, merci beaucoup. Et l’administration étant une continuité, notre espoir est que les acquis soient consolidés. Par exemple une ouverture du cycle de Master en Sociologie au Centre Universitaire de Dori serait la bienvenue. C’est un espoir ; c’est mon espoir mais je suis sûr que je ne suis pas le seul. Bref.

 

Vivement donc le retour de la sérénité et de la sécurité au Burkina Faso et partout où besoin est actuellement.

En attendant, nous sommes aujourd’hui, mardi, le 22 avril 2025. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.

 

Hama Hamidou DICKO

 



22/04/2025
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