De vous à moi
BONJOUR.
«A secours, nous implorons l’aide de la BCEAO !». Cette supplique est celle d’une vieille vendeuse croisée au marché. Mais de quoi se plaint-elle? Elle se plaint de l’état des billets de banque de la valeur de cinq cents (500) francs CFA. En effet, si beaucoup avaient poussé un ouf de soulagement après le retour de ces billets sur le marché monétaire, aujourd’hui ces mêmes billets causent plus de désagréments qu’ils ne servent. En fait ces dits billets ne tardent pas à se dégrader mettant ainsi leurs détenteurs dans des difficultés de les écouler car il n’est pas rare de voir un boutiquier ou une vendeuse les rejeter sous prétexte qu’ils sont déchirés. Pour éviter des situations désagréables aux uns et aux autres, il serait judicieux donc que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) mette en place un mécanisme de retrait des billets querellés.
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