DRENA/Sahel: Une journée de plaidoyer pour l'éducation préscolaire.
DRENA/SAHEL.
Un plaidoyer en faveur de l’éducation préscolaire.
La Salle Multimédias de Dori a abrité une rencontre de plaidoyer en faveur de l’éducation préscolaire. C’était ce Mardi 15 Décembre 2015 en présence de Charles Alfred Yoni, le DRENA/Sahel et du Secrétaire Général de la Région, Ambroise Somé qui a représenté le Gouverneur de la Région. Etaient également présents, les Hauts Commissaires, les DPENA, les Présidents des Délégations Spéciales, les Secrétaires Généraux des Communes et des personnes ressources de la Région du Sahel.
«De nombreuses choses peuvent attendre. L’enfant ne le peut pas. C’est maintenant que ses os se forment, que son sang se produit, que son esprit se développe. A lui, on ne peut pas dire demain. Son nom est aujourd’hui». Cette citation de Gabriela Mistral, Lucien Hien, en a fait sienne à Dori. Inspecteur de Jeunes Enfants, c’est d’un domaine dont il maîtrise bien les rouages que le conférencier Hien s’est entretenu avec les Sahéliens. Des objectifs de l’éducation préscolaire aux attentes du MENA en passant par ses enjeux, son importance et sa situation dans le monde, en Afrique et au Burkina Faso M. Hien a tout ou presque tout revisité avec les participants. On retiendra que, malgré son importance multi dimensionnée, l’éducation préscolaire peine au Burkina Faso en général et au Sahel en particulier, à telle enseigne que des journées de plaidoyer ont été entreprises dans les quatre régions déficitaires que sont le Sahel, le Sud-Ouest, le Nord et la Boucle du Mouhoun. «Le MENA souhaite que vous soyez des ambassadeurs pour le développement de l’éducation préscolaire dans vos régions respectives et au Burkina Faso. Nous devons tous travailler à permettre à tous les enfants d’accéder à une éducation préscolaire de qualité» a terminé Lucien Hien. Pour Charles Alfred Yoni, le DRENA/Sahel, c’est un véritable cri de cœur qui vient ainsi d’être lancé à Dori. «Je vous demande à toutes et à tous de vous impliquer davantage dans les luttes pour une éducation de qualité au Sahel et au Burkina Faso» a sollicité Charles Alfred Yoni, le DRENA/Sahel.
Présents à Dori dans le cadre de leur tournée d’explications des actions du Conseil National de la Transition, leurs Honorables Oumarou Dicko et René K. Lompo ont mis à profit cette rencontre de plaidoyer pour s’entretenir avec les forces vives de la Région du Sahel. Le CNT a voté 82 lois et s’apprête à voter la 83ème loi, celle relative au budget de l’Etat, gestion de 2016 ont-ils précisé. De la dépénalisation des délits de presse, à la loi 013 en passant par la loi sur les collectivités territoriales, on retiendra que le CNT a essayé au maximum de baliser le terrain. Les participants se sont beaucoup appesantis sur le code minier, la dépénalisation des délits de presse, la TVA et les droits humains. «On ne peut pas permettre à un journaliste d’écrire n’importe quoi sur quelqu’un et s’en tirer tranquillement», foi de l’Honorable Député Oumarou Dicko. Sur le code minier, «nous avons essayé d’être le plus proche possible des réalités en nous rendant sur le terrain pour rencontrer les acteurs et les riverains des sites miniers. Nous avons même confronté notre code à celui d’un certain nombre de pays voisins» a rassuré Oumarou Dicko. «Comme Roch est un banquier, nous osons espérer qu’il va s’y pencher» a déclaré l’Honorable Dicko. La question des Droits Humains a occasionné une véritable passe d’armes entre le Député du CNT et le Directeur Régional des Droits Humains du Sahel lorsque le Député Dicko s’est individuellement déclaré contre l’abolition de la peine de mort dans le contexte actuel du Burkina Faso. C’est donc convaincu de la nécessité d’une telle rencontre que le Secrétaire Général de la Région du Sahel, Ambroise Somé a clos les débats.
Hama Hamidou DICKO
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