LA ROUTE. L'une des priorités de l'AES
LA ROUTE
L’une des priorités de l’AES
Le mardi 1er août 2023, j’ai posté sur le BurMaNi et par le BurMaNi, j’entendais la fusion du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Coïncidence de calendrier ou pas, le samedi 16 septembre 2023, les trois pays ont annoncé la création de l'Alliance des États du Sahel (AES). Certaines précisions ont été apportées et sûrement que d’autres suivront.
Le BurMaNi, c’est 2.781.000 km2 pour 69 millions 250 mille habitants avec trois grosses villes que sont Bamako, Niamey et Ouagadougou. Et comme l’appellation consacrée est l’Alliance des Etats du Sahel, j’irai avec l’AES. Et de mon point de vue, la route constitue l’une des priorités de l’AES. Sans me lancer dans des détails techniques, je dirai que certaines voies méritent d’être reprises et d’autres créées pour permettre une fluidification du trafic routier dans ce vaste espace. Certes l’idée d’une compagnie aérienne est dans l’air, mais la route servirait mieux aux populations lambda.
Du côté du Mali, les axes reliant la capitale Bamako à Sikasso en passant par Ouéléssébougou, Bougouni pour aboutir à Orodara au Burkina Faso ; Bamako à Koury en passant par Ségou et Koutiala pour aboutir à Fo et Faramana au Burkina Faso sont sur ma liste. Toujours du côté du Mali, la bretelle reliant San au Mali à Madouba au Burkina Faso mérite d’être bitumée. L’axe Djéné, Sofara et Koro pourra aboutir à Thiou au Burkina Faso. L’axe Gao, Gossi et Hombori pourrait aboutir à Déou, au Burkina Faso. L’axe Gao et Ansongo pourrait aboutir à Ayorou au Niger, sans oublier l’axe Hombori, Douentza, Mopti, Sofara et Djéné.
Du côté du Burkina Faso, l’axe qui relie Orodara à Ouagadougou en passant par Bobo-Dioulasso de même que l’axe qui va de Madouba à Ouagadougou en passant par Nouna, Dédougou et Koudougou, sont à revoir et consolider. Sans oublier les axes allant de Thiou à Ouagadougou en passant par Ouahigouya et celui de Déou à Ouagadougou en passant par Gorom-Gorom, Dori et Kaya. Les axes, Dori à Téra et Ouagadougou à Fada N’Gourma sont à consolider. L’axe Gorom-Gorom à Tokabangou en passant par Markoye est à considérer.
Du côté du Niger, l’axe Niamey à Téra ainsi que l’axe Niamey à Say, frontière du Burkina Faso doivent être pris en compte. La route menant de Niamey à Dolbel en passant par Ayorou pourrait aboutir à Tokabangou au Burkina Faso. Une bonne voie doit relier Niamey au Niger à Ansongo au Mali. Bref.
Il serait fastidieux de citer les sous-axes qui méritent d’être bien réalisés ou entretenus pour fluidifier la circulation des biens et des personnes.
A ces voies bitumées ou à bitumer, il faut adjoindre les rails. A ce niveau, il faudra terminer Ouagadougou – Tambao en passant par Kaya, Dori et prolonger le tronçon, jusqu’à Niamey. De l’autre côté, les rails qui ont quitté Kayes pour Bamako pourraient être rallongés pour Bobo-Dioulasso. C’est en tout cas l’une des priorités à prendre en compte. Et ce ne sont pas les moyens qui font défaut.
En attendant, nous sommes, aujourd’hui, mercredi, le 10 janvier 2024. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.
Hama Hamidou DICKO.
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