Le Persévérant

   La Birmanie, vous connaissez……..Et le BurMaNi, ça vous dit ?

La Birmanie ou le Myanmar est un pays d'Asie du Sud-Est continentale ayant une frontière commune avec la Chine au Nord-Nord-Est, le Laos à l'Est, la Thaïlande au Sud-Sud-Est, le Bangladesh à l'Ouest et l'Inde au Nord-Nord-Ouest. La partie méridionale a une façade sur la mer d'Andaman orientée vers le Sud et l'Ouest et la partie septentrionale s'ouvre sur le golfe du Bengale à l'Ouest-Sud-Ouest, avec environ 2.000 kilomètres de côtes au total. Sa superficie est de 678.578 Km2 dont 23.070 Km2 constituée d’eau pour 53 millions 800 mille habitants. Voilà pour la Birmanie, actuellement Myanmar.

Le BurMaNi, ça vous dit ? Eh bien, avant toute chose, je vais rendre à César, ce qui est à César. Personnellement, j’ai vu ce terme pour la première fois, sur la page de Yacouba Namountougou avec Yacouba Namountougou lui-même et Ali Mamoudou Maïga. Certes eux, ils ont utilisé le mot BurMaNien, mais cela renvoie à la même chose du moment où le BurMaNien voudrait certainement désigner l’habitant ou l’originaire du BurMaNi.

Le BurMaNi, ça vous dit ? Eh bien, pour le moment, c’est une entité virtuelle. Mais si le BurMaNi voyait le jour, ce serait 2.781.000 km2 pour 69 millions 250 mille habitants avec trois grosses villes que sont Bamako, Niamey et Ouagadougou. Et voilà que vous avez tout compris : BurMaNi n’est rien d’autre qu’un pays qui aurait réuni ces trois actuels pays que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Utopique utopie, me diront certains. Certes, mais retenons que certaines grandes réalités ont été construites sur l’utopie. Et comme l’avait dit le père de la révolution burkinabè, le Capitaine Thomas Sankara, « tout ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable par l’homme ». C’est dire que le BurMaNi est bel et bien réalisable. Et pour cela, il suffit juste d’une volonté politique suivie d’une ferme détermination.

Le BurMaNi pour quels avantages me demanderiez-vous ? Eh bien, imaginons un instant, un seul instant, l’or du Mali, le manganèse du Burkina Faso et l’uranium du Niger mutualisés au profit d’une seule et unique population. Imaginons un instant, un seul instant, les plaines irriguées et irrigables de Niéna-Donkélé au Burkina Faso, les plaines rizicoles de Niono au Mali, le millet dont le Niger est le premier producteur mondial par habitant, le sorgho, le manioc, le riz et la canne-à-sucre du Niger. Sans oublier l’élevage et j’en passe. Imaginons un instant, un seul instant, toutes ces populations tendues vers un seul et unique but : le développement commun. Je passe sous silence plusieurs aspects pour faire court.

Le BurMaNi, ça vous dit ? Eh bien, c’est une question de volonté. Certes cela ne se fera pas sur un claquement de doigts ou comme s’il s’agit du travail d’une fée. Mais avec la volonté, rien d’impossible. Surtout, si on a en tête l’enjeu du moment et les enjeux du futur. Bref.

Je rêve certainement. Toutefois, un rêve éveillé conduit souvent à un éveil rêvé. En tout cas la balle est dans le camp des décideurs. Espérons une suite radieuse au BurMaNi.

En attendant, nous sommes aujourd’hui, mardi, le 1er Août 2023. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.

Hama Hamidou Dicko