LES DROITS HUMAINS DANS LA REGION DU SAHEL. Trois sessions pour vulgariser la loi portant protection des défenseurs des Droits Humains.
LES DROITS HUMAINS DANS LA REGION DU SAHEL
Trois sessions pour vulgariser la loi portant protection des défenseurs des Droits Humains.
C’est l’Hôtel de l’Intégration Yikoèrè de Dori qui a servi de cadre à trois sessions de vulgarisation de la loi portant protection des défenseurs des Droits Humains dans la Région du Sahel. Ainsi, du lundi 17 au samedi 22 mai 2021, ce sont au total, 150 jeunes de la Région du Sahel qui ont séjourné à Dori. Présidé au nom du Gouverneur de la Région du Sahel par son Conseiller Technique Edgard R. Compaoré, le lancement de la 3è session est intervenu ce vendredi 21 mai 2021. C’était en présence de Jean De Dieu Bambara, le Directeur Général de la Défense des Droits Humains et de Zakaria Bayoulou, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Promotion Civique du Sahel.
En provenance de Djibo, de Gorom-Gorom, de Oursi et de Pobé-Mengao, les participants ont été outillés sur quatre modules à savoir, «Généralités sur les droits humains» ; «Les dispositions de la loi n°061-2015/CNT du 6 septembre 2015 et du Code pénal relatives à la prévention, répression et réparation des violences à l’égard des femmes et des filles et prise en charge des victimes» ; «Loi n°039-2017/AN du 27 juin 2017 portant protection des défenseurs des droits humains au Burkina Faso» et «L’assistance judiciaire au Burkina Faso». Comme communicateurs, les Jeunes Défenseurs des Droits Humains du Sahel ont successivement écouté Zakaria Bayoulou, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Promotion Civique du Sahel ; Jean De Dieu Bambara, le Directeur Général de la Défense des Droits Humains et bien d’autres, notamment Talatou Ouédraogo, Rodrigues Bilgo et Siendi Diabougou.
Satisfait d’accueillir l’initiative, Zakaria Bayoulou, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Promotion Civique du Sahel, en souhaitant la bienvenue aux participants, les exhortera à être attentifs pour les différentes communications. Tout en encourageant les Jeunes Défenseurs des Droits Humains de la Région du Sahel, Zakaria Bayoulou, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Promotion Civique du Sahel leur a rappelé l’importance d’une initiative pareille.
Dans son mot introductif, Edgard R. Compaoré a traduit la satisfaction de l’autorité régionale de la tenue de cette série de sessions. Citant René Kan, Edgard R. Compaoré dira qu’ «il ne peut y’avoir de paix sans justice et respect des droits humains». Partant de cette conviction, Edgard R. Compaoré demandera, au nom du Gouverneur de la Région du Sahel, aux participants d’«être comme des soldats qui défendent honorablement leur pays ou comme des bons pères de familles à l’égard de leurs enfants».
Répondant à nos questions, Jean De Dieu Bambara, le Directeur Général de la Défense des Droits Humains, précisera que le projet déroulé a été mis en place par le système des Nations Unies à travers le PNUD, l’UNFPA et l’UNICEF. «Le projet est mis en œuvre avec l’appui du gouvernement burkinabè et la particularité de ce projet vise la consolidation de la paix là où les autres projets n’ont pas le courage d’aller. C’est donc un message fort pour dire aux populations de ces zones qu’elles ne sont pas oubliées» a précisé Jean De Dieu Bambara, le Directeur Général de la Défense des Droits Humains. Poursuivant, il précisera que ce projet qui a une durée de vie de 18 mois vise pour le moment les régions de l’Est, du Nord et du Sahel.
Au niveau de la Région du Sahel, ce sont les communes de Djibo, de Gorom-Gorom, de Oursi et de Pobé-Mengao qui ont été retenues. Le choix des participants a rigoureusement tenu compte du genre selon les dires de Zakaria Bayoulou, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Promotion Civique du Sahel. Et c’est unanimement et positivement que les participants ont salué l’initiative. Sont de ceux-là, Aïssatou Diallo, de l’Association Femmes Dynamiques de Djibo. «Cette formation est vraiment la bienvenue pour nous qui sommes dans les zones à fort défis sécuritaire. Ce n’est franchement pas facile quand on intervient sur le terrain. Et cette formation nous apportera un plus» nous a-t-elle affirmé. Comme elle, Amidou Mamoudou dit Méro en provenance de Oursi, trouve que cette formation lui permettra de mener au mieux sa mission sur le terrain.
On peut donc retenir avec Zakaria Bayoulou, le Directeur Régional des Droits Humains et de la Promotion Civique du Sahel, que beaucoup de Droits Humains sont touchés dans les zones à fort défi sécuritaire. Mais avec cette série de formations, les Jeunes Défenseurs des Droits Humains constituent des espoirs dans la chaîne de la lutte.
Hama Hamidou DICKO
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