La France responsable du cafouillis au Nord-Mali.
ATTAQUES MEURTRIERES DES DJIHADISTES DANS LE NORD-MALI.
Le monde pleure ceux que la France a sacrifiés.
Ces derniers temps, il ne se passe pas un jour sans qu’on ne déplore au moins une attaque, souvent meurtrière, dans le Nord-Mali. Mais qu’est-ce qui explique une telle résurgence des irrédentistes du soit disant Azawad? Face à cette question, nous avons notre lecture et la voici.
Lorsque la France de François Gérard Georges Hollande avait décidé de stopper l’avancée dangereuse des Djihadistes du Nord-Mali vers le Sud dudit pays, l’Afrique toute entière, à commencer par le Mali, l’avait applaudie à tout rompre. Et une coalition enthousiaste n’avait pas tardé à rejoindre les Blancs venus payer la «dette de sang de la France vis-à-vis du Mali» selon le premier des Français du moment. Des Burkinabè, des Nigériens, des Sénégalais et autres Tchadiens, surtout les Tchadiens dont les hauts faits d’arme resteront à jamais gravés sur cette sombre page de l’histoire malienne, voire africaine, se sont ralliés avec armes et bagages à cette cause. La France et les autres n’avaient reculé devant rien : ni le sable chaud du désert, ni les balles non moins chaudes des irrédentistes ne les avaient arrêtés dans leur farouche volonté et équipée de rendre sain et vivable le septentrion malien. Pour preuve, la France, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal et le Tchad ont eu chacun, son lot de victimes; des victimes tuées, très souvent froidement par des hommes dits du désert, mais sans foi ni loi. Et avec cette décision de «balayer» le Nord malien, l’espoir avait commencé à poindre avec la récupération des pans entiers du Mali, jusque-là occupés par des illuminés. Cet espoir suscité avait commencé à grandir jusqu’à ce l’incompréhension vienne s’installer. En effet, contre toute attente, les hostilités se sont arrêtées net et comme par miracle, aux portes de Kidal, le fief des «fameux azawadiens». La classe politique malienne, divisée et plus préoccupée par l’élection présidentielle qui urgeait, a dû faire contre mauvaise fortune, bon cœur en acceptant l’inacceptable en temps normal. Qu’à cela ne tienne !!! Nourris et blanchis à Ouagadougou, les hommes bleus du désert qui n’ont jamais fini de fasciner l’Occident, le Français en particulier, ont continué à narguer le Mali et l’Afrique toute entière avec. C’est vrai qu’on pourrait reprocher quelque chose à IBK, le président élu du Mali après l’accord politique d’Ouagadougou signé le 18 Juin 2013, mais force est de reconnaître que la France est en train de jouer un rôle assez ambigu. Ou du moins la France soutien moralement le Mali et militairement les irrédentistes. La preuve nous est fournie par les récentes attaques kamikazes perpétrées sur les soldats de la MINUSMA, cette mission onusienne aux prérogatives très limitées. Après le Burkina Faso et le Tchad qui a finalement dû hausser le ton, c’est au tour aujourd’hui du Niger de pleurer neufs (09) de ses fils qui avaient promis à leurs filles, à leurs fils, à leurs femmes, bref à tout le Niger d’aller combattre loyalement et revenir si possible. On n’a même pas fini de leur rendre hommage qu’on nous annonce la mort d’un soldat Sénégalais, suite à des tirs de roquettes de la part des rebelles.
Si aujourd’hui tous ces militaires sont fauchés par les balles assassines des rêveurs, nous pensons et mieux, nous sommes convaincus que la France a sa part de responsabilité, sinon la plus grande part de responsabilités dans ces pertes. Pourquoi et comment? Tout d’abord pour avoir stopper le «nettoyage» du Nord-Mali aux portes de Kidal. En suite pour avoir laissé Ouagadougou héberger des indésirables qu’elle, la France, grand pays de la justice recherchait. Et aussi pour avoir décidé tout récemment de faire de ses forces, un saupoudrage à travers cette histoire de Barkhane. Surtout Barkhane, cette force qui sort de toute logique. A voir de plus près, c’est comme si Paris s’engage auprès du Mali le matin et prend un dîner au méchoui accompagné du thé avec les irrédentistes le soir, justement sur des dunes éponymes de cette nouvelle force. Et le résultat est là, palpable et implacable. Au moins plus d’une trentaine de tués dans les rangs onusiens depuis leur déploiement dans le septentrion malien.
Mais maintenant que le mal est là, que faut-il faire? A ce niveau, une mobilisation tous azimuts est à prévoir et mieux, à privilégier. Cette mobilisation doit commencer par le Mali lui-même d’abord. Pour ce faire, le pays de Soundiata Kéita doit impérative revoir de fond en comble son armée. Mais comme cette lutte ne doit pas concerner et ne concerne pas que le seul Mali, tous les pays africains et même au-delà et surtout au-delà, doivent se mobiliser pour apprendre à se tenir à ces assoiffés de commandement et de sang. Quant à la France, elle doit se convaincre que d’une part le malheur du Mali ne fera pas forcément et même jamais son bonheur. D’autre part, de la même manière que ceux qui ont vécu des décennies durant avec leurs «frères maliens» qu’ils ont fini par trahir; ces mêmes hommes n’hésiteront pas un seul instant, si l’occasion se présentait, de planter un long sabre dans les eaux limpides de la Seine, et cela, sans coup férir. Surtout qu’un pays n’a pas d’amis, mais uniquement des intérêts, selon le Général Charles De Gaulle.
Hama
Hamidou
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