Le Persévérant

Le Persévérant

Les commerçants de la Kossi sensibilisés sur la réglementation économique.

REGLEMENTATION ECONOMIQUE EN VIGUEUR AU BURKINA FASO.

Les commerçants de la Kossi sensibilisés.

Conduite par Dramane Tou, le Directeur Régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (DRICA) des Hauts-Bassins, une équipe de cette direction a échangé avec les commerçants et les commerçantes de la Province de la Kossi ce lundi 30 décembre 2013. Présidée par N. Antoine Ouédraogo, le Haut-commissaire de ladite province, cette rencontre s’est tenue dans la salle des rencontres du CAPA de Nouna. En plus des acteurs du domaine commercial de la Kossi, cette rencontre a connu la présence effective d’Abou Zouré, le Préfet du Département de Nouna et de Mariame Fofana, Maire de la Commune Urbaine de Nouna.

D’entrée de jeu, Dramane Tou, le DRICA des Hauts-Bassins avec compétences sur la Boucle du Mouhoun, a justifié la tenue de cette rencontre. «Depuis les 1990, le gouvernement burkinabè a décidé de faire du secteur privé, le moteur de la croissance économique….. Mais avec les crises, l’Etat a pris un certain nombre de mesures» a-t-il révelé avant de préciser que cette rencontre avait pour but de partager ces mesures avec les acteurs de la Kossi. Prenant la parole pour ouvrir la rencontre, le Haut-commissaire N. Antoine Ouédraogo dira que c’est «un réel plaisir et un honneur pour moi de présider une telle rencontre du moment où on sait que les mesures gouvernementales dont il est question ici, sont transversales. C’est aussi une pierre contributive du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat à la lutte contre la vie chère». Pour lui, c’est une démarche à saluer à sa juste valeur car le besoin d’information se posait réellement dans une Province économiquement dynamique. Le décor planté, place a été faite à Sogh-Kélo Somé, le chef du bureau des affaires économiques de Bobo-Dioulasso pour dérouler une communication à l’endroit des commerçants et des commerçantes de la Province de la Kossi. Aidé pour la traduction en Dioula par Mr Traoré, contrôleur à  Bobo-Dioulasso, Mr Somé a tout d’abord dévoilé les 19 produits de grande consommation dont l’Etat a décidé de fixer les prix pour alléger un tant soit peu les choses pour les consommateurs. Dans son propos, Sogh-Kélo Somé a beaucoup évoqué la loi 015 qui encadre ce domaine. Selon le conférencier, il y’a deux grands groupes de produits : ceux dont les commerçants peuvent fixer librement les prix et ceux dont l’Etat a décidé de fixer les prix. C’est ce dernier groupe surtout qui était concerné par cette rencontre. Du riz à l’huile alimentaire en passant par le sucre, Mr Somé a décliné la liste des 19 produits concernés.  Déroulant sa communication, il a fait savoir aux acteurs de la Kossi, les obligations du commerçant. On retiendra entre autres, la carte du commerçant, la facturation et autre obligation d’informer le consommateur à travers l’affichage des prix.  Mr Somé a aussi dévoilé aux acteurs de la Kossi, les interdictions faites aux commerçants. A ce niveau, il y’a entre autres, les ententes et les abus de positions dominantes; le réfus de vendre à un tiers; les ventes sauvages et autres paracommercialisme. «Si vous voyez un fonctionnaire qui fait du commerce, denoncez-le au numéro vert 80.00.11.86» a conseillé Mr Somé avant d’ajouter qu’un fonctionnaire peut entre autres écrire et commercialiser un livre, donner des cours de vacation mais au grand jamais il ne lui est autorisé de s’établir comme un commerçant. Des sanctions encourrues par tout commerçant défaillant ont aussi été abordées. Mr Somé a toutefois précisé que les commerçants ne devraient pas avoir peur des contrôles qu’il a scindé d’ailleurs en quatre types. Selon lui, «l’Administration ne saurait travailler contre ses administrés. Cette même loi qui s’applique aux commerçants, s’applique aussi aux contrôleurs et de tous les temps les hautes autorités veillent et veilleront à ce que personne ne soit lésé dans ses droits» a rassuré Sogh-Kélo Somé, le chef du bureau des affaires économiques de Bobo-Dioulasso. La phase des questions-réponses est venue clore cette rencontre qui a débuté avec 1h30 de retard.



15/01/2014
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