YOMBOLI Une oasis entre Oursi et Gorom-Gorom
YOMBOLI
Une oasis entre Oursi et Gorom-Gorom
Le lundi 30 octobre 2023, je vous disais que Darkoye est une perle écologique et un paradis touristique. Aujourd’hui je ne viens pas pour démentir cela. Au contraire je viens pour vous parler d’une autre merveille de la nature qui se trouve également dans la province de l’Oudalan. Il s’agit de la mare de Yomboli, une oasis entre Oursi et Gorom-Gorom.
Yomboli fait partie de la vingtaine des villages de la commune de Oursi. Et l’une des particularités, sinon la particularité de Yomboli, c’est sa mare.
Parlant de mares, qui est mieux situé pour nous en parler comme le site Ramsar.org. Et justement Ramsar.org nous dit que le site se trouve dans la région semi-aride du Sahel, au nord du Burkina Faso. Il s’agit d’un des plus vastes plans d’eau de cette région qui fait partie d’un chapelet de lacs situé dans la zone de transition entre le Sahel et le Sahara. C’est un point chaud pour les espèces sauvages, où l’on peut observer des gazelles, des chats sauvages, des éléphants et des reptiles. C’est aussi une zone de prime importance en saison pour le repos, la reproduction et le passage de plus de 13 espèces d’oiseaux migratrices du Paléarctique ou afro-tropicales. Parmi les espèces menacées, on trouve la grue couronnée vulnérable et le vautour à tête blanche en danger critique, qui sont parmi les neuf espèces d’oiseaux intégralement protégées au Burkina Faso. Des espèces des plantes également protégées au Burkina Faso s’y trouvent. Cependant, la diversité de la flore diminue en raison du remplacement progressif de beaucoup de ces espèces par des espèces résistantes à la sécheresse. Entre autres menaces qui pèsent sur la mare de Yomboli, il y’a le braconnage qui en est la principale menace pour les espèces sauvages sans oublier également l’élevage qui détruit progressivement l’habitat. Toutefois des activités de conservation étaient entreprises et portaient essentiellement sur la protection et la restauration des sols par le rétablissement des terres dégradées, la fixation des dunes et le reboisement.
Et tout comme la mare de Darkoye, la mare de Yomboli a également été inscrite Site Ramsar, le même jour d’ailleurs et sous le numéro 2401. C’était déjà le mercredi 25 septembre 2019 et c’est le Service d’information sur les Sites Ramsar qui nous donne l’information. Comme pour la mare de Darkoye, on est également en droit de se demander dans quel état se trouverait actuellement cette oasis située entre Oursi et Gorom-Gorom.
Vivement donc le retour de la paix et de la sérénité pour nous permettre de mieux contempler ce don de la nature. La mare de Yomboli vient une fois de plus nous prouver que le Sahel n’est pas « si » sahélien dans l’endettement terrifiant du terme.
En attendant, nous sommes aujourd’hui, jeudi, le 02 novembre 2023. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.
Texte adapté des recherches sur le Net par Hama Hamidou DICKO
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