Le Persévérant

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SIT-IN DU SYNATIC. Le mot d’ordre suivi à 100% à la RTB2 Sahel de Dori.

SIT-IN DU SYNATIC.

 

Le mot d’ordre suivi à 100% à la RTB2 Sahel de Dori.

Dans le cadre de son combat pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des médias publics, le Syndicat National des Travailleurs de l’Information et de la Communication (SYNATIC) a lancé un mot d’ordre de sit-in ce Jeudi 1er Septembre 2016. Mais comment ce mot est-il pris à Dori ? C’est ce que nous avons voulu savoir en nous rendant à la maison de la radio et de la télévision du Sahel, la RTB2 Sahel. Voici notre constat.

«Y’en a marre !» ; «Non aux pressions et intimidations sur les journalistes dans les rédactions» ; «Renforcer le SYNATIC, c’est préparer son avenir !» ; «Sans émetteurs, pas de radio, pas de télé» ; «Non à la censure des articles et reportages dans les rédactions» ; «Les faits sont sacrés, les commentaires libres». Tels sont entre autres, les slogans qui ornaient le préau du garage de la RTB2 Sahel de Dori où les agents des médias publics du Sahel se sont retrouvés pour tenir leur sit-in. Les causeries allaient bon train et l’ambiance était joviale à notre arrivée aux environs de 08h15. Pour nous accueillir, Alexis Ouédraogo le Secrétaire Général du SYNATIC, section du Sahel et tous ses camarades. Les débats étaient ouverts mais la détermination était également perceptible. «Nous sommes là pour répondre au mot d’ordre de sit-in de notre syndicat, le SYNATIC» nous a laissé entendre le SG, Alexis Ouédraogo. A la question de savoir quelle est la suite prévue après ce sit-in, voici la réponse de Alexis Ouédraogo : «Nous sommes en sit-in jusqu’à 14h aujourd’hui. Si rien n’est fait, nous irons en grève par la suite. Je précise que c’est uniquement pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents que nous sommes là en sit-in ce matin». Et parlant du sit-in proprement dit, il faut préciser qu’il a été suivi à 100% par les agents de la RTB2 Sahel de Dori. En lieu et place des émissions locales habituelles, c’est une synchronisation avec la radio mère émettant depuis Ouagadougou qui a été servie à la population. Au moment où nous quittions les lieux aux environs de 09h15, les agents étaient toujours regroupés et déterminés à faire entendre leur voix et défendre leur cause.

 

Hama Hamidou DICKO

Tel (00226) 70.68.09.74// (00226) 78.28.13.98// (00226) 74.85.40.90

E-mail: dick2h@yahoo.fr// hhdicko@gmail.com



01/09/2016
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