Dana Dembelé de la Kossi exige à Blaise Compaoré de laisser les innocents enfants du Burkina Faso aller à l'école.
FERMETURE DES ECOLES BURKINABE. «Dites à Blaise Compaoré de laisser nos enfants aller à lâ��école» dixit Dana Dembélé de la Kossi. Lâ��atmosphère est lourde ces temps-ci au Burkina Faso, et ce, du fait dâ��une situation nationale assez tendue. Pour preuve, la fermeture des écoles burkinabè du lundi 27 au Vendredi 30 Octobre 2014. Cela fait grincer des dents. Câ��est en tout cas le cas de Dana Dembélé qui nous a interpellés ce matin du Lundi 27 Octobre 2014 à Nouna. Voilà ce quâ��il nous a dit. Ce matin du Lundi 27 Octobre 2014, il était 08h00 lorsque nous arrivions à la Direction Provinciale de lâ��Education Nationale et de lâ��Alphabétisation (DPENA) de la Kossi. Nous nâ��aurons même pas le temps de saluer lâ��assistance comme il se devait. A peine descendu de notre monture, nous fûmes interpellés en ces termes : «Vous les journalistes-là , que se passe-t-il encore?» Nous ne reviendrons pas de notre étonnement quand notre interlocuteur enchaîna : «Dites à Blaise Compaoré de laisser nos enfants aller à lâ��école car ils nâ��ont rien à voir dans cette situation crée par des politiciens dont lui en tête». Lâ��homme qui sâ��exprimait ainsi se nomme Dana Dembélé. Instituteur Certifié de son état, il est le chargé des statistiques au niveau de la DPENA-Kossi. Lorsque nous nous approchâmes de lui, il se mit à parler de plus en plus fort et avec une voie nouée dâ��énervement. «Je ne peux pas comprendre quâ��on décrète une semaine de fermeture des classes alors que nous les parents dâ��élèves, nous avons chèrement payé pour nos enfants qui sont au privé» sâ��est-il emporté. Poursuivant son monologue, il nous enjoindra de façon répétitive de dire à Blaise Compaoré de laisser leurs enfants aller à lâ��école. «Je nâ��ai pas moins de cinq cent mille (500.000) FCFA à payer par an pour mes enfants et autres membres de ma famille. Nous, les pauvres, nous nous privons de tout pour envoyer nos enfants à lâ��école qui est dâ��ailleurs très chère et Blaise Compaoré sâ��amuse à anéantir ces efforts-là » a fulminé Dana Dembélé. Et M. Dembélé de nous énumérer au moins six (06) de ses enfants et autres neuves et nièces repartis dans deux établissements secondaires privés de la place. «Sans compter ma famille qui est à lâ��université de Bobo-Dioulasso» a-t-il précisé. Parlant avec colère et passion, M. Dembélé est même remonté plus loin dans lâ��histoire pour nous parler de sa période dure dâ��instituteur licencié sous la révolution. «Je nâ��ai jamais aimé Blaise Compaoré et ce quâ��il fait. Même quand jâ��ai été licencié sous la révolution, jâ��étais toujours dâ��accord avec les idéaux et les principes du Président, le Capitaine Thomas Sankara» nous a-t-il relaté. Revenant à la situation nationale actuelle, Dana Dembélé dira ceci : «Câ��est à Blaise Compaoré de résoudre cette situation quâ��il a créée de toutes pièces. Mais quâ��il laisse nos innocents enfants poursuivre leur cursus scolaire». A entendre M. Dembélé «câ��est dâ��ailleurs en fermant les écoles que le Gouvernement aggrave la situation». Donc, et selon lui, il urge quâ��une solution soit trouvée pour sortir de cette situation. Et le souhait le plus ardent de Dana Dembélé, câ��est «que la paix règne au Burkina Faso». Hama Hamidou DICKO Tel (00226) 70.68.09.74// (00226) 78.28.13.98// (00226) 74.85.40.90 E-mail: dick2h@yahoo.fr// hhdicko@gmail.com
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