Les syndicats de la Kossi mobilisés pour une école de qualité
SITUATION DE L’EDUCATION AU BURKINA FASO.
Les syndicats de la Kossi mobilisés pour une école de qualité.
L’ensemble des syndicats de la Kossi s’est retrouvé au piquet de grève ce Mercredi 29 Octobre 2014 à partir de 08h30mns pour dénoncer le «vau-l’eau» constaté dans le secteur de l’éducation. C’est une foule des grands jours qu’il nous a été donnée de voir car nous y étions t voici notre constat.
«L’éducation n’est plus une priorité des autorités de ce pays». C’est la conviction d’Augustin Dakuyo, le responsable du comité des syndicats de l’éducation dans la Kossi. Conseiller Pédagogique Itinérant de la Circonscription d’Education de Base de Nouna 1, M. Dakuyo est convaincu que seules les luttes des syndicats peuvent changer quelque chose dans ce secteur tout comme dans les autres secteurs. Pour Mme Toé née Korotimi Kinané, «le continuum est une catastrophe». Selon Mme Toé née Kinané, la situation est tout confuse et «on ne se retrouve même pas» a-t-elle précisé. C’est donc l’ensemble de ces problèmes qui a conduit les syndicats de la Kossi, suite à l’appel de leurs structures nationales respectives, à se rassembler en ce jour du Mercredi 29 Octobre 2014 pour dénoncer les maux qui minent le système éducatif burkinabè. «Ces mots ne sont pas nouveaux» a rappelé Ousmane Kagambéga, le SG du SYNATEB-Kossi. Les syndicats de la Kossi après avoir rappelé les difficultés rencontrées dans le secteur éducatif et en milieu travailleur de façon générale, se sont appesantis sur l’organisation de la grève prévue le Mardi 11 Novembre 2014. A ce niveau, après quelques échanges, les acteurs sociaux de la Kossi ont retenu une marche suivie de la remise des doléances aux autorités locales et le tout couronné par un retour au traditionnel piquet de grève. Pour revenir à la grève de ce mercredi 29 Octobre 2014, il faut souligner qu’elle a été très suivie et ce, à la satisfaction des organisateurs dont Ousmane Kagambéga, le SG du SYNATEB-Kossi. Et cette journée a été marquée par des jeux de société et l’audition des discours à tendance révolutionnaire et syndicaliste. En tout cas les grévistes ne se sont pas du tout ennuyés toute la journée. Et ce n’est pas Christian Koula, le Censeur du Lycée Provincial de Nouna qui dira le contraire, lui qui a passé le clair de son temps à haranguer les grévistes par des slogans triés sur le volet et qui faisaient mouche à chaque fois. Rendez-vous est donc pris pour le Mardi 11 Novembre 2014 pour une autre journée de débrayage.
Hama Hamidou DICKO
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