Le Persévérant

Le Persévérant

A Tin Akoff ? J’y étais !!!

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Photo : Hama Hamidou DICKO

A Tin Akoff ? J’y étais !!!

 

Pour cette fois-ci, tout a commencé le samedi 29 avril 2017. Il était 11 heures 15 minutes lorsqu’un coup de fil m’a tiré de mes rêveries.

-          Dicko, nous avons besoin de toi à Tin Akoff le mercredi 03 mai 2017 pour un reportage  me lança une voix déjà familière, après que j’eus décroché.

-           Il n’y a pas de problèmes, ai-je répondu.

Quelques minutes après ce bref échange, mes idées étaient en combat interne.

-           Tin Akoff par ces temps qui courent ? Ai-je pensé, à travers mon Ça.

-           Mais pourquoi pas ?  Me répondit mon Moi.

-           Tu oublies tout ce qui s’y passe actuellement, notamment le récent kidnapping des agents de l’Etat burkinabè et de la Mairie de Tin Akoff à Tin Abao ? Me questionna mon Ça.

-           Et après, ce n’est tout même pas une raison pour abandonner ainsi Tin Akoff à un sort  inconnu et non enviable !!!  Objecta mon Moi.

Comme mon Moi constituait mon for intérieur, il finit par s’imposer et, vaincu, le Ça abdiqua.

-           Va donc pour Tin Akoff le mercredi 03 mai 2017, m’entendis-je murmurer.

Nous étions au samedi 29 avril. C’est un rappel. Il y’avait un long week-end à traverser puisque le lundi 1er mai 2017, fête du travail était férié ; c’est-à-dire, chômé et payé. Lentement mais inéluctablement, le mardi 02 mai, jour de reprise du travail fini par arriver.

-          Qu’as-tu fait pour être envoyé à Tin Akoff ?  ;

-           Que vas-tu chercher à Tin Akoff par ces temps qui courent ?  ;

-           A Tin Akoff, bonne route et que Dieu te protège.

Florilèges de réactions lorsque j’ai évoqué mon aller sur Tin Akoff. Mais pourquoi tant d’appréhensions, voire tant d’inquiétudes ? Petit retour en arrière ou petit rappel : depuis un certain temps, tout le Sahel burkinabè est classé « zone rouge » du fait des activités terroristes qui se sont développées au septentrion malien pour essaimé vers le centre du Mali et finir par toucher une bonne partie du Nord du Burkina Faso et la bande du Niger, frontalière avec le Mali. Pour ce qui concerne le Niger, il y’a également la secte islamiste du Nigeria, Boko Haram, qui déborde sur son territoire. Quant au Burkina Faso, les terroristes maliens y ont fait des émules, notamment le prédicateur radical, Malam Ibrahim Dicko qui, dans son combat mélange la religion à des relents éthnicistes. Bref. Tous ces facteurs combinés ont fini par faire du Sahel, surtout dans la province de l’Oudalan et du Soum, des endroits « presque mortifères ». Vous voilà donc situés sur l’origine des appréhensions de mes collègues et me voilà personnellement situé sur ce qu’ils pensent de mon déplacement sur Tin Akoff. Qu’à cela ne tienne. Ma décision était déjà prise. Mais comment aller à Tin Akoff ? Voici une autre paire de manches.

A 11 heures tapantes, je me présente au carrefour de Gorom-Gorom et de Djibo, communément appelé « Poste de Police » parce dans le temps, c’est là que la police menait ses contrôles sur les voyageurs avant que ce processus ne soit abandonné.

-           Les véhicules en partance pour Gorom-Gorom sont-ils déjà tous passés ou bien il y’a d’autres en arrière ?  me suis-je renseigné.

-           Il y’a déjà un véhicule qui est passé mais il y’a un autre qui viendra, me répondit-on. Décision vite prise d’attendre ce deuxième véhicule.

A 12 heures 30 minutes, à mon grand soulagement, je vois le véhicule en question qui arrive à vive allure et ce, malgré l’état des routes et du véhicule lui-même.

-          Qui va à Gorom-Gorom ? interrogea le chargé de collecte des passagers, communément appelés «cocksaire».

-          Je veux aller à Gorom-Gorom.

-          Ok, tu donnes tes mille cinq cent Francs CFA.

Je m’exécutais et le cocksaire me dit d’aller entrer dans la cabine à côté du chauffeur. Mais je réalisais que je n’étais pas au bout de mes peines lorsque le chauffeur lui-même nous annonça qu’il n’y’avait plus de places dans le véhicule. Un ange passa. Je pris une bouffée d’air par inspiration et je récupérai mon argent. Tout défait, je repars m’asseoir sur un bout de banc. Juste le temps d’organiser ou de réorganiser mes idées. Je décidai de rendre compte à mon contact de Gorom-Gorom.

-          Il n’y’aurait-il pas quelqu’un de Gorom-Gorom qui soit venu à Dori aujourd’hui ? Lui ai-je demandé.

-          Je n’en connais pas mais si jusqu’à 17 heures tu ne trouves pas d’occasions, il faudra aller au centre-ville. Et là, tu auras le dernier véhicule qui aura quitté Ouagadougou pour Gorom-Gorom. Me répondit-il.

Voilà un bout de solution pour atteindre Gorom-Gorom car sans Gorom-Gorom, pas de Tin Akoff. J’ai donc le temps d’avaler deux tranches de poisson en guise de déjeuner eT de courber les quatre rakats de début de l’après-midi. Et également le temps d’échanger avec un compagnon de route inconnu qui est venu s’asseoir à côté de moi.

-          Je vais à Sambonaye, me confie-t-il.

-          Moi, je vais à Gorom-Gorom pour continuer sur Tin Akoff, lui répondis-je.

Et la conversation qui se poursuit sur l’état des routes ; sur les difficultés qu’éprouvent les Sahéliens de façon générale, pour rallier les différentes localités de cette « belle région du Burkina Faso», comme l’avait qualifiée une autorité régionale sur le pas d’aller servir le Burkina Faso ailleurs. Au moment où la causerie commençait à s’animer, un véhicule personnel, de marque Mitshubishi, de type pick-up, double-cabine, vint se garer à une dizaine de mètres de nous. Au vu de sa plaque d’immatriculation, je compris qu’il est de Gorom-Gorom. Aussitôt, sans mon sac de voyage, je me portais vers les deux occupants.

-          Pouvez-vous m’aider à arriver à Gorom-Gorom ? Ai-je sollicité.

-          Franchement c’est très difficile, répondit celui qui semblait être le chef de l’équipe pendant que le chauffeur me saluait parce que m’ayant reconnu.

-          Vraiment aidez-moi, ai-je repris sans reconnaître le chauffeur, préoccupé à négocier que j’étais.

C’est là que la troisième personne avec laquelle le chef de l’équipe parlait, m’ayant reconnu, intervint en ma faveur.

-          Ok, acquiesça le chef de l’équipe, à ma grande satisfaction.

Aussitôt, je couru de toutes mes jambes pour aller chercher mon sac.

-          J’ai eu une occasion, ai-je annoncé à mon compagnon d’un instant qui lui, continuait toujours l’attente d’un véhicule, d’une motocyclette ou d’un tricycle communément appelé 4X4 pour l’amener dans son village, Sambonaye.

-          Bon voyage me souhaita-t-il.

Et d’un bon voyage, j’en avais vraiment le besoin. C’est parti pour une soixantaine de kilomètres sur une route dont l’état vous laisse sans souffle. Nids de poules par-ci ; bosses de dromadaires par-là ; cratères de dinosaures plus loin, nous voilà ballottés au gré des cahotements du véhicule, heureusement en très bon état. Un chauffeur aguerri.

-          C’est à Gorom-Gorom ou à Dori que je vous ai déjà vu ? Ai-je introduit.

-          C’est plutôt à Gorom-Gorom où je vous ai vu à plusieurs reprises, me précisa-t-il.

-          Effectivement, j’y suis souvent allé pour des reportages, ai-je repris.

L’état de la route demande plutôt une attention soutenue. Donc, il préféra nous conduire à bon port et délaissa la causerie. A juste raison. Ayant, compris, je n’ajoutai plus rien. Le chef de l’équipe ne pipa mot. D’ailleurs il n’y’eut pas beaucoup de paroles car le chauffeur lança bientôt une musique qui permettait à chacun de laisser vaquer ses idées sans sentir l’ennui. Une heure plus tard, nous étions à Gorom-Gorom, et ce, après avoir quitté Dori à 15 heures zéro minutes. Mais auparavant, il nous a fallu traverser N’Djomga, Goudébo camp qui venait de voir son marché partir en fumée ; Goudébo village, Baliata avec son insolite site d’or ; Gaïgou et sa mythique et mystique colline et enfin Saouga.

-          Allo, Dicko, comment se passent les chosent, me demandant au téléphone, mon interlocuteur ?

-          Pas d’inquiétudes, je viens d’arriver à Gorom-Gorom, lui ai-je répondu.

En principes, pas d’inquiétudes pour ce qui concerne mon voyage. Mais les inquiétudes ne manquent pas et ne manqueront. En effet, après avoir pris congé de mes bienfaiteurs, je me dirigeai vers l’endroit habituel qui me sert d’hébergement, à chaque fois que je suis en séjour à Gorom-Gorom. En fait de lieu d’hébergement, c’est un ensemble de vieilles bâtisses, construites en terre battue et enduites de couche externe de ciment. C’est un endroit, bien que situé au centre-ville, a tout de même le miracle d’être calme et reposant. Ces vieilles bâtisses ont été construites par un célèbre Père Blanc, le Père Lucien Bideaud. Les compartiments y aménagés peuvent recevoir d’un lit à six lits.

-          Avant cette histoire d’insécurité, lorsque nous recevions des Occidentaux, on pouvait même étaler des nattes par terre, m’informa le septuagénaire gardien des lieux.

En bon habitué des lieux et pour avoir déjà réalisé un reportage sur cet endroit, le «Vieux», comme je l’appelle, me proposa de choisir ma chambre. Ce que je fis. Et les inquiétudes qu’il fallait vaincre avaient pour nom, «eau» et «électricité». Heureusement, le Vieux avait tout prévu. Il me montra des bidons de 20 litres, tous remplis d’eau. Quant à l’électricité, elle allait et venait, malgré l’interconnexion avec Dori, donc avec Ouagadougou car, faut-il le préciser, Dori est interconnecté à Ouagadougou. Après la douche et après avoir courbé les quatre rakats du déclin du soleil, je m’installais confortablement sur une chaise en bois et commençais la lecture de Alexandre Soljenitsyne intitulé, «Nos jeunes». A peine commençais-je ma lecture que je vis débouler cinq confrères que je connaissais et qui me connaissaient également. Je savais déjà qu’ils partaient aussi sur Tin Akoff. Echanges de procédés de bien séance et ce fut tout. Le mur repris son droit, entre nous, comme d’habitude. Bref. La nuit tombait sur Gorom-Gorom. Il fallait prier, aller chercher à mettre quelque chose sous la dent, revenir prier et recommencer la lecture, si l’électricité le permettait. Effectivement, l’énergie électrique ne l’a pas permis dans les détails. J’ai pu faire toutes les prières et me restaurer. Mais la lecture, je n’ai pas pu la faire comme je le souhaitais. Et pour la première fois pour 2017, une pluie s’est abattue sur la zone comprise entre Dori et Gorom-Gorom et sur toute la ville de Gorom-Gorom. Juste avant de sombrer dans le sommeil et ce, malgré une chape de chaleur qui avait englobé tout Gorom-Gorom, j’eus juste le temps de savoir que le départ sur Tin Akoff, était prévu pour le lendemain à 6 heures 00 minutes du matin. Entre veille et brefs moments de sommeil, je finis par me réveiller à 4 heures 30 minutes. Douche et ablutions me permettront d’attendre sereinement 5 heures 00 minutes pour courber mes deux rakats obligatoires et mes deux rakats surérogatoires. Le reste du temps fut consacré à la lecture.

-          Nous partirons aux alentours de 7 heures ou de 7 heures 30 minutes, me répondit-on lorsque j’ai fait savoir à mon interlocuteur que j’étais déjà réveillé et prêt.

Donc j’avais toujours un bon bout de temps de lecture car il était 6 h lorsque j’eus cette conversation. Comme prévu, à 7h, j’entendis des coups de klaxons, synonyme de présence d’un véhicule qui m’attendait à la porte. Ayant pris le temps et la précaution de régler ma nuitée qui s’élevait deux mille cinq cents Francs CFA, j’embarquais tout en laissant une partie de mes effets, car j’ignorais, en fonction de notre moment de retour, si je ne serais pas contraint de dormir une nuit supplémentaire à Gorom-Gorom. Au vu des détours, je compris que nous devrions prendre d’autres personnes pour Tin Akoff. Le véhicule de marque TOYOTA et de type Pick-up était l'idéal pour satisfaire à la manœuvre. Un passager et le chauffeur occupaient la première cabine. J’occupais la deuxième cabine avec deux autres passages, dont un cameraman. La partie pick-up prit l’eau et deux autres passagers. Prochaine étape : un service de sécurité qui devrait nous escortait de Gorom-Gorom à Tin Akoff, insécurité oblige. Nous y fûmes rejoints par ceux de l’organe public d’information mais qui partaient pour une communication. Le convoi ainsi constitué, nous prîmes la route de Tin Akoff. Mais on ne tardera pas à nous rendre compte que cette route de Tin Akoff, n’a de route que de nom et certainement sur les papiers administratifs officiels, elle, cette route, doit figurer parmi les meilleures. Mais il faudra l’emprunter pour se rendre compte de son état réel.

Sur notre passage, des localités aux appellations plus insolites les unes que les autres, défilaient : Gagara, Ounaré, Béïga, Kichi, Darkoye, Beldiabé et enfin Tin Akoff après avoir parcouru soixante-quinze kilomètres en plein Nord-Est de Gorom-Gorom. Arrêt, obligatoire, à un contrôle de sécurité. Et c’est à cet endroit précis qu’une connaissance, par le biais du hasard, m’a touché via le téléphone mobile pour s’enquérir de mes nouvelles. «Je vais bien», lui ai-je répondu avant de lui expliquer où je me trouvais et pourquoi, je m’y trouvais. «Mais, tu n’as pas peur ?» M’a-t-il interrogé. «Pas du tout. Nous qui sommes dans le feu de l’action, nous ne sentons pas du tout la peur. C’est plutôt ceux et celles qui sont loin de là qui s’inquiètent pour nous», lui ai-je répondu avant que nous ne tombions dans des attaques mutuelles tintées de mots doux-amers, parenté à plaisanterie oblige. Pour rappel, son inquiétude se basait sur le fait que Tin Akoff est située en plein centre de ce qu’il est convenu d’appeler la «zone rouge» du Burkina Faso, et ce, à cause des activités terroristes attribuées justement à des terroristes situés de part et d’autre de la frontière burkinabè et ce, que  ce soit du côté malien ou de celui du Niger, deux pays voisins et non loin de là. Ce mercredi 03 mai 2017, c’était le jour du marché de Tin Akoff. Beaucoup de clients, de clientes, de vendeurs, de vendeuses et de simples badauds se mêlaient, se saluaient et se donnaient des salamecs tout en s’enquérant des nouvelles des différentes familles. Malheureusement, nous n’aurons pas le temps de nous y attarder. Direction, l’hôtel de ville de Tin Akoff. Accueil chaleureux, très chaleureux de la population et de l’édile de la ville qui ne ménagera aucun effort pour notre accueil et notre confort, autant que faire se peut. Même la nature semblait nous accueillir, mais à sa manière. En effet, une chape de sable plus connue sous l’appellation de tempête de sable s’est abattue sur Tin Akoff ce jour-là. Et comme si de rien n’était, personne n’y a prêté attention, sauf par moment où, nous les non habitués et sûrement les non-initiés aux tempêtes de sable, nous trouvions moyen d’émettre une petite complainte, vite étouffée par l’indifférence et non l’arrogance de l’entourage qui trouve presque naturel, ce déchaînement des éléments. Après l’activité proprement dite et la collation offerte à cette occasion, nous voilà de nouveau sur la route du retour. Le cameraman privé nous lâchera pour des activités qui le retiendront au marché. Au retour, notre véhicule avait pris plus de personnes qu’à l’aller. Arrêt obligatoire au poste de sécurité. Echanges très courtois entre les agents de sécurité et notre convoi et entre les agents de sécurité du poste et ceux qui nous escortaient. «Il y’a des jours où Tin Akoff ressemble à Paris mais aujourd’hui, la tempête de sable est décidée à nous faire voir de toutes les couleurs. Mais nous allons tenir car avant tout, nous sommes des militaires» a lancé un jeune soldat qui disait être à sa deuxième année à Tin Akoff. Après ces échanges emprunts d’humour et de cordialité, nous mettons le cap sur Gorom-Gorom. Les localités traversées à l’allée défilaient dans le sens contraire. Beldiabé, Darkoye, Kichi, Béïga, Ounaré. Mais juste, avant Gagara, nous voilà immobilisés pour cause d’une crevaison de la roue avant gauche de notre 4X4. Arrêt obligatoire. Un véhicule du cortège, celui précisement d’une chaîne d’informations générales burkinabè décida de nous abandonner pour continuer seul sa route. La sécurité est restée avec nous et même que les agents ont prêté main forte pour changer la roue défaillante. Après quelque chose de quinze minutes, nous voilà repartis. Et voilà Gagara puis Gorom-Gorom. Et pourtant ce n'est qu'un presque ouf car maintenant la question du retour sur Dori se posait. Mais là, une attente de deux heures me permettra d’avoir un véhicule en provenance justement de Tin Akoff, jour de marché oblige et en partance pour Dori. Plein comme un œuf, l’apprenti me montra malgré tout une petite place de libre après que quelqu’un d’autre ait pris place avant moi. Communauté de destin obligé et au vu de la vive allure imposée par le conducteur, nous liâmes causerie juste le temps de me permettre de savoir le montant que je devais payer à l’arrivée à Dori. « Mille cinq cents Francs CFA» m’apprendra mon voisin de siège. Mais notre voisinage sera interrompu à sept kilomètres de Dori où il sera obligé de descendre pour défaut de pièce d’identité lors d’un contrôle des agents de sécurité. «Les autres, vous pouvez continuer» nous lancerons les agents lorsqu’ils constateront que tous les autres passagers étaient en règle, vis-à-vis de la loi qui stipule que nul ne doit se déplacer sans avoir ses papiers d’identité au complet.

Et c’est avec une joie et un soulagement mêlés d’envie de repartir à Tin Akoff dès la prochaine occasion, que j’ai retrouvé ma famille. Une bonne douche, voilà ma première préoccupation avant de me mettre à rédiger l’article de presse sur l’activité qui m’avait conduit à Tin Akoff ce mercredi 03 mai 2017.

A Tin Akoff? J’y étais vous dis-je !!!

A Tin Akoff? J’y retournerai vous dis-je !!!

A Tin Akoff? Je n’y ai vu ni senti aucune trace de terrorisme ou de terroristes.

A Tin Akoff? Je n’y ai senti aucune présence d’une quelconque «zone rouge».

Par contre, à Tin Akoff, j’ai senti, j’ai vu et j’ai vécu la présence de la chaleur humaine et l'hospitalité africaine. L’accueil vous fait oublier tout ce qui est débité sur l’aspect dangereux de se déplacer dans cette partie du Burkina Faso.

«Zone rouge» vous dites ? Alors dites-moi où est cette zone bleue sur notre planète pourtant bleue à l’origine et même actuellement.

«Zone rouge» synonyme de zone dangereuse vous dites ? C’est complètement oublier que le lit est l’endroit le plus dangereux du monde. Et pour cause ? La majeure partie des décès au monde y a lieu.

«Zone rouge» vous dites ? Pfff.

A Tin Akoff? J’y étais.

A Tin Akoff? J’y retournerai. Vous dis-je !!!

En attendant cette opportunité, je suis toujours à Dori, où ces lignes ont été tracées, en ce jour, mardi , le 22 août 2017.

 

 

Hama Hamidou DICKO

Tel (00226) 70.68.09.74// (00226) 78.28.13.98// (00226) 74.85.40.90

E-mail: dick2h@yahoo.fr// hhdicko@gmail.com

 

 



23/08/2017
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