Le Persévérant

ATTAQUE CONTRE UNE PATROUILLE DANS LE SAHEL BURKINABE.

Un Gendarme et un civil tués; deux Gendarmes blessés à Tin Akoff.

Le Burkina Faso est décidemment dans l’œil du cyclope. Est-ce l’œuvre de la pègre djihadiste? Est-ce les soubresauts des narcotrafiquants en quête d’un no man’s land? Toujours est-il que le Sahel burkinabè vient de subir la furie d’une attaque incompréhensible et incomprise, jusque-là, par les Sahéliens en particulier et les Burkinabè en général. En effet, ce Vendredi 15 Janvier 2016, juste après la prière de Djuma, aux environs de 14h30, une patrouille véhiculée de la Gendarmerie Nationale du Burkina Faso est tombée dans une sorte d’embuscade à Tin Akoff, dans la province de l’Oudalan dont le chef-lieu est Gorom-Gorom. Après l’attaque, on dénombre deux tués: un civil et un Gendarme. Quant aux blessés, ils sont au nombre de deux, tous des Gendarmes burkinabè. Un véhicule entièrement calciné, tel est le triste bilan de cette attaque. Que s’est-il réellement passé? Difficile à dire ou à expliquer. Toujours est-il que les Forces de Défense et de Sécurité sont fortement mobilisées et sur le qui-vive. Les assaillants ont utilisés des kalachnikovs et une lance-roquette. Les recherches se poursuivent et la zone est en train d’être passée au peigne fin. Sul le plan national, il faut signaler qu’un médecin Occidental et sa femme ont été enlevés à Djibo, toujours dans le Sahel burkinabè. Installés à Djibo depuis une quarantaine d’années, Dr Ken Elliot et sa femme Jocelyn ont été enlevés dans la nuit du Vendredi 15 au Samedi 16 Janvier 2016. Tout en sachant que ce qui s’est passé à Ouagadougou se passe de tout commentaire, on peut dire que le Burkina Faso est pleinement entré dans la danse macabre imposée par les illuminés qui écument la sous-région. Dommage. Mais au-delà de la condamnation, quelque chose doit être fait et le plus tôt possible.

Hama Hamidou DICKO

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