Le Persévérant

EXAMENS SCOLAIRES 2018 DANS LE SAHEL

Après les brevetés, voici les certifiés qui se lancent.

C’est la salle N° 1 du centre de l’école ES situé au quartier Gnaréla de Dori qui a servi de cadre au lancement du Certificat d’Etudes Primaires (CEP) pour les candidats de la Région du Sahel. Présidée par Inoussa Kaboré, le Haut–commissaire de la province du Séno, ce lancement a enregistré la présence de Angéline Néya/Dombwa, la Directrice Régionale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle du Sahel ; de Dramane Dermé, le Directeur Régional de l’Enseignement Post-Primaire et Secondaire du Sahel, du monde éducatif, des partenaires techniques et financiers, des autorités et des agents de la sécurité mobilisés à cet effet. C’était ce mardi 19 juin 2018.

Il était 6h50 minutes lorsque nous arrivions à l’école ES de Gnaréla. Les surveillants avaient fini l’appel et la sécurité veillait au grain. Tout comme la veille au lancement du  BEPC, rien de particulier ou d’inquiétant côté sécurité. Les élèves attendaient avec sérénité pour certains, et un peu d’angoisse pour d’autres.

C’est à  7h10 minutes que le Haut-commissaire de la province du Séno et sa délégation ont fait leur entrée dans l’enceinte de l’école ES de Gnaréla. A l’accueil, Haté Henri Sankara, l’Inspecteur, Chef de la Circonscription d’Education de Base de Dori 2. Et c’est la salle N°1 qui recevra les officiels pour l’ouverture de l’enveloppe. «Si nous sommes là ce matin, c’est pour vous encourager à avoir le CEP. Vous pouvez l’obtenir et vous allez l’avoir. Il suffit simplement de le considérer comme les compositions que vous avez déjà faites dans vos différentes écoles. Restez concentrés et sages et c’est sûr que vous allez tous avoir le CEP. Alors, nous vous souhaitons bonne chance» a dit, en français facile, Inoussa Kaboré, face aux candidats de la salle N°1. Et après les encouragements, le Haut-commissaire a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant l’épreuve de la rédaction.

Après la salle N°1, la délégation s’est rendue dans les trois autres salles du centre de l’école ES de Gnaréla avant justement le top départ de la composition. Et dans chaque salle, Inoussa Kaboré et sa suite ont adressé les mêmes mots d’encouragement et de soutien aux candidats.

S’exprimant à l’issue du lancement, le Haut-commissaire de la province du Séno dira que «c’est pour vraiment encourager les jeunes élèves à passer le CEP avec beaucoup de courage et leur souhaiter une bonne chance que nous avons effectué le déplacement ce matin».

Pour Angéline Néya/Dombwa, la Directrice Régionale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle du Sahel «on rend grâce à Dieu parce que dans la Région du Sahel, le CEP se passe comme dans les autres régions. Toutefois, il faut préciser que le CEP se déroule dans les trois provinces que sont l’Oudalan, le Séno et le Yagha. Et au regard des questions sécuritaires, il est prévu une session spéciale pour les élèves du Soum mais auparavant, ils seront regroupés pour des cours d’appui qui devraient les conduire à la session spéciale dont la date sera fixée».

De l’école ES de Gnaréla, nous avons mis le cap sur la Circonscription d’Education de Base de Dori 3. Et c’est le premier responsable, Joseph Yaméogo qui nous accueillera. «Tout se passe bien jusque-là. Nous avons procédé à l’appel à 6h30 et à 7h30, les épreuves ont débuté» nous a-t-il affirmé. Tout en souhaitant bonne chance aux candidats, Joseph Yaméogo a lancé deux appels. Au monde éducatif, il lui a demandé de la vigilance et le don de soi. Aux parents d’élèves, Joseph Yaméogo demande un accompagne à l’endroit des élèves. «Certains élèves ont quitté plus de 50 km pour venir composer. Si les parents pouvaient passer les voir, cela les galvaniserait davantage» a conclu Joseph Yaméogo, le CCEB de Dori 3 qui compte deux centres.

Pour les chiffres, le Sahel, 8.949 candidats dont 4.088 filles et 4.861 garçons. Mais compte tenu de la situation sécuritaire, la session normale de juin enregistre 5.942 candidats dont 2.644 filles et 3.298 garçons et la session spéciale qui concerne la province du Soum concernera 3.007 candidats dont 1.444 filles et 1.563 garçons. En 2017 le Sahel comptait 9.724 candidats et en 2018, le Sahel compte 8.949 candidats, soit un écart de 775 candidats en moins.

Hama Hamidou DICKO

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