Le Persévérant

Le Persévérant

BURKINA FASO Petite lucarne sur le Béli

BURKINA FASO

 

Petite lucarne sur le Béli

 

Le Béli est un cours d’eau saisonnier situé au Nord du Burkina Faso, juste au Sud de la frontière malienne. C'est un affluent occidental du fleuve Niger, dont le confluent se situe près de la localité d'Ayorou, au Niger. Bien que proche du Mali, le Béli qui est long de 140 km, traverse essentiellement le Burkina Faso et le Niger, apprend-on sur le site Wikipédia.

 

Au Burkina Faso, la localité de Tin - Akoff est très connue, en grande partie grâce au Béli qui la traverse rendant ainsi ses pâturages parmi les plus réputés de toute la province de l'Oudalan.

 

Déjà en 1969, des données hydrologiques avaient été recueillies sur le Béli par le Programme de Développement des Nations Unies, à travers son Fonds Spécial et l’Office de la Recherche Scientifique et Technique de l’Outre-Mer en collaboration avec le Gouvernement de la Haute-Volta. Publiées en 1970 dans une Etude hydrologique sur la rivière Béli, lesdites données notaient un débit maximal du Béli de 10,5 m3/s au niveau de Tin - Akoff. Des suggestions avaient été faites pour la création ou la reconstruction de barrages ou de retenues pour augmenter la capacité des mares naturelles de Fadar - Fadar, de Tin - Akoff et de Kabia. Ces recommandations, ont-elles été suivies ? Je ne saurais le dire ; seulement en mars 2016 de passage à Massifigui, village situé à 15 km à l’Ouest de Tin - Akaoff, j’avais vu une grande retenue d’eau ou un barrage ; c’est selon la compréhension du lambda ou la qualification des techniciens.

 

Le bassin du Béli est marqué par une nette dégradation hydrographique. Sa couverture végétale est constituée par une savane arbustive clairsemée, en majorité des acacias alternant avec des étendues désertiques notamment des dunes et des regs ou hamadas, toute chose qui a provoqué la formation de mares séparées par des seuils sableux.

 

Selon toujours l’étude ci-dessus citée, ces mares présentent un grand intérêt pour les populations locales car les plus importantes d’entre elles conservent de l’eau toute l’année, même après six ou sept mois de sécheresse absolue. Les possibilités agricoles paraissaient extrêmement limitées à l’époque à cause de la légèreté des sols sableux et de leur manque d’humus à l’exception de petites surfaces fertilisées par des inondations annuelles.

 

Et toujours en mars 2016, j’avais constaté la pratique de la pêche et surtout de la culture maraîchère à Tin - Akoff. Vivement donc le retour de la paix et de la sérénité pour nous permettre de profiter pleinement de toutes ces potentialités.

En attendant, nous sommes aujourd’hui, jeudi, le 15 juin 2023.

Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.

 

Texte adapté des recherches sur le Net par Hama Hamidou DICKO.

 



15/06/2023
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 32 autres membres