Faux billets, billets dégradés et pièces lisses : De grâce, la BECEAO aidez-nous !!!
Faux billets, billets dégradés et pièces lisses : De grâce, la BECEAO, aidez-nous !!!
Peut-être que cela ne vous est jamais arrivé. Mais moi, si. Il m’est arrivé et plusieurs fois d’ailleurs, de me retrouver avec une pièce lisse dont j’ai de la peine à trouver preneur.
Je commence par une pièce parce que c’est cette catégorie d’argent que nous autres, les petites bourses, nous utilisons le plus. Et je vous assure que cela vous met dans un embarras indescriptible. Tu as de l’argent, mais tu n’as rien. Tu as de l’argent parce que sur la pièce, y figure la valeur. Mais tu n’as rien, puisque personne n’en veut ; donc tu te retrouves avec juste un métal. Sans oublier le problème spécifique des pièces de Cinq cents (500) Francs CFA et de Deux cent cinquante (250) Francs CFA. Bref. Passons.
Passons et montons en grade. Arrivons au niveau des billets dégradés. Là aussi, les billets de Cinq cents (500) Francs CFA ont presque la palme. Parce, et je le pense, les plus utilisés fréquemment par le plus grand nombre, notre groupe. J’avoue que souvent, ces billets te causent plus de soucis pour les dépenser que pour les avoir. Viennent ensuite et très souvent, les billets de Mille (1.000) Francs CFA ; souvent les billets de Deux mille (2.000) Francs CFA ; rarement les billets de Cinq mille (5.000) Francs CFA et très rarement ceux de Dix mille (10.000) Francs CFA. Ou peut-être parce que je les utilise fréquemment, très souvent, souvent, rarement et très rarement. Mais j’avoue que c’est très affligeant de se retrouver à parcourir les étals et les boutiques juste pour pouvoir effectuer un achat ; tout ça du fait de l’état d’un billet que tu as souffert pour avoir et que tu ne tiens pour rien au monde à perdre. Parce que ne pas le dépenser, c’est comme si vous l’aviez perdu. En tout cas, moi, je le pense et je ressens la chose ainsi. Bref. Passons encore.
Passons et arrivons à la plus délicate des situations : le cas des faux billets. Situation délicate aux conséquences très dramatiques à plusieurs égards. Imaginez un drame. Je dis biens un drame. Quelqu’un pour qui une somme de Dix mille (10.000) Francs CFA est un budget pour quinze (15) jours et qui se retrouve avec un billet de Cinq mille (5.000) Francs CFA qui est faux. Ou bien le billet entier de Dix mille (10.000) Francs CFA qui est faux. C’est un drame, disais-je. Un véritable drame du moment où, en plus de se retrouver plus que pauvre, cet individu court des risques énormes. Aujourd’hui quand une foule prend un faux billet avec quelqu’un, ce serait une chance si ce dernier n’est pas lynché avant même l’arrivée des forces habilitées à l’entendre. Ici, je parle des innocents qui, par le biais des échanges marchands, se retrouvent avec un faux billet ou peut-être des faux billets. C’est comme ce Monsieur à qui quelqu’un a remis un billet de Cinq mille (5.000) Francs CFA. Et c’est en voulant faire un achat qu’il s’entendra dire que c’était un faux billet. Sa chance fut que celui qui le lui avait remis, était juste à côté. Bref. Passons une fois de plus.
Passons et……..Mais est-ce la peine de passer ?! Les exemples sont légions. C’est donc pour cette raison que, personnellement, je demande à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la BECEAO, de voler à notre secours. L’une des mesures, serait de procéder au retrait de la circulation, de toute pièce lisse et de tout billet dégradé. Cela pourrait se faire, entre autres, en donnant instruction aux banques de ne laisser circuler aucune pièce lisse ou aucun billet dégradé qui leur parviendrait. Quant aux phénomène des faux billets, la BECEAO pourrait renforcer la sécurité de ses billets et simplifier les signes de reconnaissance des billets authentiques. Cela permettrait à la grande masse de reconnaître facilement un faux billet sans passer par un quelconque détecteur électronique. Bref.
Je voulais dire passons, mais je m’arrête là tout en espérant que ce problème trouvera…preneur.
En, attendant, vivement qu’on gagne un peu plus d’argent pour faire face aux restes de ce têtu mois de Janvier. Cela ne ferait du mal à personne. C’est sûr. Et, il n’y’a pas de mal à se faire de bien, surtout si ce bien ne fait du mal à Autrui.
Nous sommes aujourd’hui, lundi, le 16 janvier 2023.
Que Dieu veuille et veille.
Que Allah nous garde et nous guide.
Texte : Hama Hamidou DICKO
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 32 autres membres