Opinion variée : Arrêtons cette médisance gratuite et démoralisante.
Opinion variée
Arrêtons cette médisance gratuite et démoralisante.
Le Burkina Faso, c’est le pays des Hommes intègres. C’est notre pays à nous tous, indifféremment des origines et des positions. Dans ce pays, il y’a des gens qui ont cru et continuent de croire à cette intégrité. Et tous leurs faits et gestes, transpirent cette conviction. Par contre, il y’a toute une légion de ceux et celles pour qui l’intégrité est devenue un vain mot. Et tous leurs faits et gestes en transpirent également. Non contents de ne rien faire ou de mal faire tout ce qu’on leur confie, ils sont prompts à saboter tout ce que les autres font et bien. Non contents de faire tout sur la base des intérêts, ils vont jusqu’à dénier aux autres le droit de travailler dans un esprit de désintéressement. C’est vrai que la morale a fini de rendre l’âme dans ce beau pays de savane qu’est le Burkina Faso, mais tout de même. Nous disons tout de même parce que, il y’a de ces rumeurs ou disons de ces médisances qui nous laissent pantois. Un fait nous amène à nous exprimer de la sorte. Tenez et appréciez de par vous-mêmes. Un commissaire qui se bat nuit et jour pour assurer des nuits et des jours paisibles à ses concitoyens. Un commissaire qui a su et pu organiser son équipe et qui a la confiance de sa hiérarchie et de ses concitoyens dont il est chargé d’assurer la sécurité. Un commissaire qui s’acquitte de son devoir avec loyauté et au péril de sa vie dans un Burkina Faso gangrené par l’insécurité. C’est ce commissaire que des langues fourchues ont décidé d’abattre, en touchant à son moral. On dit que quand le moral va, tout peut aller. Et c’est le moral, la dignité, la probité et l’intégrité de ce jeune et dynamique commissaire que certaines personnes pas du tout certaines, ont décidé de trainer dans la boue pour le faire voir des vertes et des pas mûres, tout simplement parce qu’il accomplit et accomplit bien son travail.
Tout a commencé avec l’arrestation d’un malfrat sur qui la police d’Essakane Site a trouvé une Kalachnikov. Une Kalachnikov que le bandit admettra avoir payée dans un pays voisin à une somme qui donne le tournis pour nous les pauvres. Cette arrestation a eu lieu dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 octobre 2018. S’en suivra son transfèrement à la Direction Régionale de la Police Nationale du Sahel, à Dori dans la nuit même du mardi 2 au mercredi 3 octobre 2018. La presse avait pensé qu’un point de presse allait être organisé du moment où toutes sortes de rumeurs avaient couru faisant croire à un projet d’attaque ou d’enlèvement sur le site minier d’Essakane. D’autant plus que la mine d’Inata dans le Soum avait connu un enlèvement de trois de ses travailleurs. Rien n’a été fait comme point de presse. Et ne voilà-t-il pas que, une autre rumeur, disons une médisance, une calomnie, plus insidieuse, s’est mise en branle. Cette fois-ci, c’est contre le commissaire que cette cabale est orientée. Certains avancent que la kalachnikov retrouvée appartiendrait au commissaire lui-même et qu’il traiterait ainsi avec des bandits. D’autres sont allés jusqu’à dire que le commissaire était en fuite. Tout de même, bonnes gens. Le commissaire va fuir d’Essakane pour prendre quelle direction ?! Au Nord et à l’Est d’Essakane c’est respectivement le Mali et le Niger où le terrorisme ne laisse aucune chance à un quelconque fuyard. Et puis on ne va tout de même pas me convaincre qu’un commissaire de police recherché pourrait facilement quitter Essakane, traverser tout le Burkina Faso et aller se cacher au Ghana, au Togo, au Bénin ou en Côte d’Ivoire sans se faire arrêter. Certains me diront que tout est possible. Soit. Mais soutenir une telle thèse, c’est faire injure à toutes les forces commisses à la sécurisation du Burkina Faso.
Mais pourquoi une telle rumeur assassine ? Plusieurs pistes peuvent s’entrechoquer dans la recherche du mobile. Et toutes ces pistes vont mener inévitablement vers ceux qui sont contre le commissaire et son travail exemplaire. On peut citer, pêle-mêle, ceux qui traficotent avec les malfrats ; ceux qui ont parrainé l’installation des koglwéogo dans l’aire administrative de Essakane Site, les malfrats eux-mêmes et tous ceux qui veulent d’un no man’s land pour leurs diverses activités dont eux seuls connaissent les tenants et les aboutissants.
De grâce, laissez le pauvre commissaire en paix. Remarquez que je n’ai pas dit le commissaire pauvre. Mais qu’on se comprenne et qu’on ne se méprenne. Je n’ai pas dit le commissaire pauvre mais sa présence à la tête du commissariat de Essakane Site ne fait pas de lui un Crésus. Peut-être que, d’autres personnes mues par une simple jalousie, la plus dangereuse des maladies, pourraient croire que, être commissaire à Essakane Site, est synonyme de rouler sur l’or et d’avoir des envies qui font loi. Détrompez-vous, mes chers amis, si vous me permettez de vous appeler ainsi. En tout cas, moi je ne vous considère pas comme mes ennemis. Et vous devriez considérer le commissaire comme votre plus grand ami également. Votre ennemi, notre ennemi commun, c’est l’insécurité. Et le commissaire a fait de la lutte contre cette insécurité, son cheval de bataille. Son attente de votre part, de notre part, c’est un accompagnement et non une médisance démoralisante. Donc arrêtons cette médisance gratuite et démoralisante.
Pour tous ceux et toutes celles qui sont éloignés de Essakane Site, rassurez-vous .le commissaire est bel et bien présent à son poste et poursuit sereinement sa mission à lui confiée par sa hiérarchie. Tout le reste ne sont que gesticulations et manœuvres inutiles.
Autre chose. A ceux qui se demanderont : «Il a pris quoi ou combien pour faire un écrit pareil ?» Libre à eux et à elles de penser ainsi. A ceux ou à celles qui se poseront une telle question, je ne vous répondrai même pas. Mais je vous dirai tout simplement que vous faites partie des croque-morts de la morale au Burkina Faso. Par contre, à ceux et à celles qui préfèrent voir un verre à moitié plein, je dirai, du courage. Nous sommes tous des ouvriers, des bâtisseurs de ce pays. Le Burkina Faso, le pays des Hommes intègres.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso et le monde entier.
Que Dieu veille sur le Burkina Faso et le monde entier.
Que Dieu nous garde et nous guide.
Hama Hamidou DICKO
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