Le Commissaire Karim Blaise Zangré et ses hommes mettent la main sur un présumé escroc à Nouna.
LUTTE CONTRE LE BANDITISME DANS LA KOSSI.
Un présumé escroc dans les filets du commissariat central de Nouna.
Les mesures sociales prises par le gouvernement pour soulager un tant soit peu les populations, ont suscité un réel engouement auprès des cibles. Toutes choses qui ont améné une certaine catégorie de personnes à développer des initiatives pour mieux plumer la population. C’est le cas de H.N. qui escroquait les Nounais et les Nounaises.
«C’est pour vous porter la nouvelle par rapport à une nouvelle forme d’escroquerie à Nouna et peut-être aussi ailleurs». C’est en ces termes que le Directeur provincial de la police nationale (DPPN) de Nouna, le commissaire Karim Blaise Zangré nous a accueillis dans son bureau ce jour mercredi 23 avril 2014 à 16h28mns. Mais de quoi s’agit-il au juste? «En fait, à la faveur du projet HIMO, la direction provinciale de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’Emploi de la Kossi, avait approché un certain H.N. pour lui demander de leur donner un coup de main dans le recrutement des 980 personnes concernées» a poursuivi le commissaire Karim Blaise Zangré. Poursuivant son propos, le DPPN Zangré nous dira que «jusque-là, pas de problèmes». Pour la première phase, le sieur H.N. a pu aider la direction de la jeunesse de l’emploi et de la formation professionnelle de la Kossi, à recruter 300 personnes sur les 980 postes à pourvoir. Il avait effectivement pu déposer les 300 dossiers auprès des services de la Mairie de Nouna. Mais là où les choses ont commencé à ne plus tourner rond, c’est lorsque la deuxième phase du projet HIMO est arrivée. En effet et selon le commissaire Zangré, «toutes les stratégies de communication ont été mises en branle pour informer les populations qu’il n’y aurait plus de recrutement de nouvelles personnes pour le projet HIMO. Ce sera une tacite reconduction pour les personnes déjà recrutées». Qu’à cela ne tienne, H.N. a poursuivi independamment ses recrutements «et selon nos investigations, toute personne qu’il recrutait, il lui prenait la somme de 1.000 FCFA tout en lui garantissant une place» a revelé le commissaire Zangré. C’est ainsi que H.N. a pu avoir jusqu’à environ 200 photocopies de Cartes Nationales d’Identité Burkinabè (CNIB). Selon le DPPN Zangré c’est le 18 avril 2014 que ses éléments ont pu mettre la main sur le présumé escroc. «H.N. a reconnu les faits et a dit avoir agi de son propre chef et toutes les victimes entendues ont corroboré les faits à lui reprochés. Je précise que nous avons entendu le maximum de personnes qui ont été victimes dans cette affaire» a relaté le DPPN Zangré. Poursuivant son mot, le DPPN Zangré a revelé que H.N. agissait au secteur N01 de Nouna. «C’est pour éviter que des individus de ce genre ne salissent les initiatives sociales du gouvernement que nous avons agi. Ces individus prennent des dossiers avec l’argent des gens tout en sachant qu’ils ne pourront jamais les recruter» s’est désolé le commissaire central de Nouna. D’où l’appel à la population : «Il faut toujours aller à la source pour éviter de se faire arnaquer. Que ce soit un projet ou une activité, si toutefoie cette activité est initiée par l’Etat, je demande toujours à la population d’aller à la source. Il faut faire le distingo et chercher toujours à comprendre pour éviter de se faire escroquer» a conclu le DPPN, le commissaire central de Nouna, Karim Blaise Zangré. Quant à H.N., il sera présenté devant le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Nouna et ce, dès ce jour mercredi 23 avril 2014 où son sort sera décidé. Une fois de plus la population est interpellée à plus de vigilance pour déjouer les tours pendables que les escrocs seraient tentés de lui jouer.
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