DORI - OUAGADOUGOU Qui pour lancer une desserte aérienne ?
DORI - OUAGADOUGOU
Qui pour lancer une desserte aérienne ?
Le Burkina Faso traverse des moments difficiles et c’est peu de le dire. Malgré les énormes efforts humains et matériels ; malgré les sacrifices, souvent suprêmes, consentis, les difficultés demeurent.
Parmi ces difficultés, les dessertes de certaines localités, dont Dori. Depuis un certain moment, la vie à Dori est rythmée par les arrivées ou les départs des convois. La grande partie, sinon l’essentiel du ravitaillement et des voyages sur Dori ou à partir de Dori sont conditionnés par des convois ; toute chose qui entrave énormément plusieurs pans de la vie, presque de tout le Sahel, puisque Gorom-Gorom et Sebba dépendent en grande partie de Dori pour leurs ravitaillements.
C’est dans un contexte pareil que des acteurs d’un genre nouveau de transport, surtout pour le Sahel, ont fait leur apparition : les hélicoptères. Deux secteurs dominent, pour le moment, le secteur : l’armée et le United Nations Humanitary Air Services, communément appelé UNHAS. L’armée, pour ses besoins divers, effectue ses vols mais il arrive qu’en cas d’urgence, des civils en bénéficient pour rallier Ouagadougou ou inversement, Dori. Si certains civils utilisent beaucoup plus, UNHAS, cette structure a également ses privilégiés et ses priorités. Si fait qu’il n’est pas rare de voir des gens attendre plusieurs jours, un vol pour rallier Ouagadougou ou inversement Dori.
Je précise que mon souhait le plus ardent, c’est le rétablissement du trafic terrestre. Mais en attendant, qui pour lancer une desserte aérienne pour Dori ? On me répondra que c’est cher et probablement pas rentable. C’est probable, néanmoins, j’exprime mon souhait. Et ce souhait, je l’assorti de propositions de prix. Tout récemment, il est arrivé que des gens paient entre onze et quinze mille Francs CFA pour aller de Dori à Ouagadougou ou inversement, par la voie terrestre, dite de contournement. Toujours pour rallier Dori à Ouagadougou, une compagnie étrangère mais qui dessert quelques capitales de la sous-région, proposait un grand, un très grand détour facturé à quarante-cinq mille Francs CFA pour rallier Dori à Ouagadougou, par la route. Au vu donc de ces tarifs, cette desserte aérienne que j’appelle de tous mes vœux pourrait proposer des prix qui varient entre quinze et vingt mille Francs CFA.
Comme avantages, les sollicitations, voire les pressions seront amoindries sur les vols des hélicoptères de l’armée et de UNHAS. Ainsi, les lambda et les petites bourses comme nous autres, aurions plus de chances auprès des vols de l’armée et de UNHAS. Ceux dont les possibilités sont dans cette fourchette pourraient rallier Ouagadougou ou inversement Dori, suivant un calendrier précis de vols. En plus, les courriers et autres envois seraient plus facilités.
Mais qui justement pour le faire ? Tout d’abord, il y’a l’Etat, qui peut disponibiliser un hélicoptère ou deux pour cela. Il y’a également les opérateurs économiques Burkinabè dans leur ensemble et plus particulièrement les ressortissants du Sahel. On me dira qu’un hélicoptère coûte cher !!! Je le sais, même si je ne connais pas son prix exact. Mais toujours est-il qu’il y’a des possibilités.
Je rappelle et je précise que mon souhait, c’est le rapide rétablissement du trafic terrestre ; le retour de la paix, de la sécurité et de la sérénité au Burkina Faso et dans la sous-région. En attendant, nous sommes aujourd’hui, vendredi, le 21 juillet 2023. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.
Hama Hamidou DICKO
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