Le Persévérant

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L'UNION POUR LE PROGES ET LE CHANGEMENT EN TOURNEE DANS LE BURKINA

UNION POUR LE PROGRES ET LE CHANGEMENT Une délégation a séjourné à Nouna. L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a entrepris une série de tournées dans les 45 provinces du Burkina Faso. C’est dans ce cadre qu’une délégation composée des Députés Adama Sosso et d’Albert Elisée Kiemdé, tous deux membres du Bureau Politique National (BPN) dudit parti, a séjourné à Nouna ce samedi 05 avril 2014. Tenue au Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC) de Nouna, cette rencontre a draîné un monde composé des militantes, militants, sympathisantes et sympathisants du parti du lion de Gombousgou. «Etudier la vie de notre parti pour faire le point avec vous pour que notre parti puisse grandir à Nouna ici», tels sont entres autres les objectifs du séjour de cette délégation tels que déclinés d’entrée de jeu face au public Nounais, par l’honorable député, Albert Elisée Kiemdé, élu du Bazéga. Poursuivant son propos, il félicitera ses camarades de la Kossi pour avoir engragé 15 conseillers dans 8 communes sur 10 que compte la province. «Et ce n’est pas une pécadille que d’occuper la 4ème position dans la Kossi pour un jeune parti comme le nôtre», s’est-il convaincu. Pour cela «vous êtes à féliciter et nous vous félicitons au nom du président et de tout le parti» a-t-il lancé à l’assistance. Mais ce satisfecit ne doit pas donner lieu à des siestes sur des lauriers. Au contraire, «d’autres batails restent à venir » a martèlé l’honorable Kiemdé. Et pour cause, il y’a la présidentielle de 2015, les législatives et plus tard les municipales, a énuméré le député Albert Elisée Kiemdé. Abordant la situation actuelle du Burkina Faso, le député Kiemdé dira que «le CDP a d’énormes difficultés; le pays va mal». Parlant du Président du Faso, l’élu de l’UPC dans le Bazéga dira ceci : «Nous ne disons pas que Blaise Compaoré n’est pas bien. Nous disons que Blaise Compaoré ne doit pas mourir au pouvoir» avant d’ironiser plus loin en ces termes «Vraiment Blaise Compaoré n’est pas un type sérieux. Chez nous, c’est avant de boir le dolo qu’on te donne le lenga pour goûter voir. Mais lui, c’est après avoir vidé tout le canari de dolo qu’il demande à ce qu’on lui donne encore un lenga». A entendre le député Kiemdé, son parti s’est dressé et se dressera devant quiconque voudra modifier l’article 37; organiser un référendum ou mettre en place un Sénat. D’ailleurs «c’est grâce aux luttes de l’UPC, des autres partis d’opposition, de la société civile et du peuple convaincu que le Sénat n’a toujours pas été mis en place» s’est convaincu l’honorable élu. Parlant du MPP, Albert Elisée Kiemdé se réjouira du fait qu’un autre groupe quitte le CDP pour venir donner raison à l’UPC qui l’a fait il y’a fort longtemps. «Il n’y a pas de bagarre entre nous. Seulement nous, nous avons vu le soleil se lever dès l’aube et eux c’est à midi qu’ils sont venus pour dire que le soleil s’est levé» a-t-il déclaré. Pour le député Adama Sosso, élu du Sourou, qui est revenu de long en large sur les propos de son collègue, mais en Dioula, la loi fondamentale du Burkina Faso autorise François Compaoré à se présenter à une éléction présidentielle, mais pas Blaise Compaoré encore. Utilisant une figure, il dira que «le MPP et nous de l’UPC, nous voyageons ensemble mais chacun a ses objectifs». Sur la médiation interne qui a échoué, les deux députés ont reconnu que c‘est le déficit de confiance et au vu du passé, qui a conduit l’opposition à exiger un mandat écrit de la part du Président Blaise Compaoré avant de continuer le dialogue. Comment redynamiser l’UPC dans la Kossi ? Cette préoccupation a fait l’objet de débats passionnés de la part des participants. Beaucoup de questions, mais également beaucoup d’apports pour faire de l’UPC, la 2ème, voire la 1ère force politique dans cette partie du Burkina Faso. L’UPC SE PREOCCUPE AUSSI DE L’ENVIRONNEMENT. Chaque participant voulait donner des pistes à mêmes de propulser le parti dans la Kossi. Plusieurs stratégies et exemples de réussites ont été partagés. En guise de conclusion, les députés Kiemdé et Sosso ont dit à leurs camarades de la Kossi de s’organiser structurellement, d’avoir leurs cartes d’électeurs et de rester mobilisés et soudés. Hommage a été rendu à Pierre Traoré, à Marc Césaire Bado et à Daouda Simboro qui se sont battus pour implanter le parti dans la Kossi. Il faut rappeler que c’est Marc Césaire Bado, chéville ouvrière de cette rencontre, qui a introduit les débats en sa qualité de Correspondant Provincial Adjoint de l’UPC dans la Kossi. Fait insolite à saluer tout de même : à l’issue de la rencontre, Rita Traoré, une militante s’est chargée de ramasser personnellement tous les sachets d’eau vides. Geste qui prouve que l’UPC se préoccupe aussi de l’environnement. Autre fait : le poisson d’Avril paru dans Le Pays N0 5575 du mardi 1er avril 2014 a donné lieu à des explications, d’aucuns n’écartant pas l’éventualité de la chose. Après Nouna, le député Adama Sosso du Sourou et son collègue Albert Elisée Kiemdé du Bazéga, ont mis le cap sur Solenzo, dans les Banwa.


11/04/2014
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