PIDACC-BN – COMPOSANTE BURKINA FASO Une mission conjointe de suivi - supervision sur les traces des activités.
PIDACC-BN – COMPOSANTE BURKINA FASO
Une mission conjointe de suivi - supervision sur les traces des activités.
La Coordination Stratégique, la Coordination Nationale des Usagers et Usagères et le Réseau des Journalistes et Communicateurs de l’Autorité du Bassin du Niger, Section du Burkina Faso ont séjourné à Ziniaré ce vendredi 31 mars 2023. But du déplacement : échanger avec le Point Focal de la Région du Plateau Central sur les activités réalisées par le « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN), composante du Burkina Faso ».
« Nous sommes venus pour nous enquérir des activités réalisées par le « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN), composante du Burkina Faso ». C’est en ces termes que Blami Sory Diallo, le Chef de la mission, a introduit les échanges. A ses côtés, Cheick Abdramane Ouattara de la Coordination Stratégique de la Structure Focale Nationale ; Moïse K. Badiel du PIDACC – BN, composante du Burkina Faso ; Souleymane Boly de la Coordination Nationale des Usagers et des Usagères du Bassin du Niger et Hama Hamidou Dicko du Réseau des Journalistes et Communicateurs de l’Autorité du Bassin du Niger, Section du Burkina Faso. En face d’eux, le Commandant des Eaux et Forêts, Abdou Kader Sawadogo, le Point Focal dans la Région du Plateau Central des activités du PIDACC - BN, Composante du Burkina Faso.
« Nous avons mené beaucoup d’activités de reboisements et de récupération des terres dégradées avec les cordons pierreux » a introduit le Commandant des Eaux et Forêts, Abdou Kader Sawadogo. Ainsi, avec le Point Focal du PIDACC–BN-BF dans la Région du Plateau Central, on apprendra que le reboisement a concerné dix-sept espèces. Entre autres espèces, on a l’accacia nilotica, l’accacia sénégalensis, le baobab, le tamarinier, le jujubier, le moringa, etc….« Elles sont toutes locales et utiles aux populations locales » a-t-il précisé.
Et ce n’est pas tout. A Koumsengo, plus de 50 hectares de terres dégradées ont été récupérées. A Kogho centre, ce sont plus de 200 hectares de terres dégradées qui ont été récupérées. A Zamsè et à Kogho, ce sont en tout 44.000 plants qui ont été mis en terre. A Salgo et à Koulguisgou, ce sont 18.000 plants qui ont été mis en terre. « Tout ceci, c’est grâce au PIDACC – BN composante du Burkina Faso qui a également apporté 400 grilles de protection et qui a pris en charge 50% des prises en charges servies aux paysans choisis comme gardiens devant surveiller les plants mis en terre » a ajouté, reconnaissant, le Commandant des Eaux et Forêts Sawadogo. « Ce sont la dégradation des terres et la vulnérabilité des sites qui ont beaucoup pesé dans le choix des sites d’intervention. C’est donc pour fixer l’eau, recharger les nappes phréatiques, favoriser le développement de la microflore, éviter l’évapotranspiration et permettre la régénération des terres que ces activités ont été menées » s’est expliqué Abdou Kader Sawadogo. A ces explications, Blami Sory Diallo ajoutera ceci : « l’objectif du programme est de contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du Bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles.».
Des difficultés, le Commandant des Eaux et Forêts Sawadogo et ses collaborateurs, en ont rencontrées. Entre autres, les bas prix des plants qui ne motivent point les pépiniéristes, soit 200 francs CFA par plant ; la protection, la surveillance et la sécurisation des sites sont également d’autres difficultés. Il y’a également la forte pression exercée sur les sites ; la production des pièces justificatives par les bénéficiaires ; la coordination des activités sans oublier la situation sécuritaire qui a plombé pas mal d’activités sur le terrain.
Toutefois, les six sous projets menés à Kogho et à Salgo ont procuré des motifs de satisfaction au Commandant des Eaux et Forêts et à ses agents sur le terrain. Par exemple, la forte motivation des femmes à Koumsengo ; la récupération des terres dégradées à Kogho avec les cordons pierreux a suscité beaucoup d’engouement. « On ne peut pas satisfaire tout le monde, mais franchement nous sommes satisfaits des activités menées par le PIDACC – BN, composante du Burkina Faso » a conclu le Commandant des Eaux et Forêts, Abdou Kader Sawadogo, le Point Focal des activités du PIDACC-BN, Composante du Burkina Faso dans la Région du Plateau Central.
Satisfaits et avant de regagner Ouagadougou, Blami Sory Diallo et ses co-missionnaires ont marqué une escale de courtoisie dans le bureau de Louis Ouédraogo, le Directeur Régional en charge des Eaux et Forêts du Plateau Central.
Hama Hamidou DICKO
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