Le Persévérant

Détente ou peut-être réalité

Après la liste du « Chercheur Brama », place à celle du Yagha

Aujourd’hui, je laisse le pauvre Yacouba Yacou Koumbia se reposer. Surtout que Boureima Diallo Kaf lui a déjà fait un grand geste et en plus, il a eu un second dans la pauvreté, en la personne de Aboubacar Sessouma Dolly . Donc laissons-le se reposer juste un petit bout de temps et mettons le cap sur le Yagha.

Le Yagha, a déjà fait beaucoup parler de lui. Mais ce que vous ne connaissez pas du Yagha et dont je vais vous parler aujourd’hui, c’est de son équipe de football. Et c’est un exercice assez difficile parce que disons-le net, le Yagha dispose d’une redoutable mais très peu redoutée équipe de football. C’est vraiment assez fastidieux d’en parler, mais néanmoins, je vous propose ici quelques figures emblématiques de cette redoutable mais très peu redoutée équipe de football du Yagha. Mais avant d’aller loin, je marque une escale respectueuse à l’endroit de Hama Boureima dit Ango, mon tout premier enseignant, celui-là qui m’a pris au CP1. Il est du Yagha.

Ceci dit, commençons par le latéral polyvalent, Mamoudou Ali Mogobiri. Sa renommée lui a fait porter l’emblématique nom de Patrick Kluivert, cet international joueur des Pays-Bas. Mais contrairement à Patrick Kluivert qui était la terreur de ses adversaires, le Patrick Kluivert du Yagha donnait beaucoup du fil à retordre aux ramasseurs de balles à telle enseigne que tous les petits qui étaient commis à cette tâche sollicitaient à être remplacer à défaut d’être changé du côté où le Patrick Kluivert du Yagha était. Toutes les balles ou presque, se retrouvaient dans le décor.

Découvrons un autre polyvalent. Hamadoun Barry j’ai nommé. Lui, il porte le glorieux nom de Filipo Inzhagi de l’Italie. Sa polyvalence a fait que Hamadoun Barry peut-être classé au milieu comme distributeur, à la défense comme stoppeur ou à l’attaque comme butteur non-arrêtable. Mais le constat était tout autre. Comme défenseur, il occasionnait le naufrage de son goal-keeper. Comme milieu distributeur, aucune balle ne circulait. Comme butteur non-arrêtable, c’est permettre au gardien adverse de poser du thé.

Après ces deux, montons de grade pour découvrir l’infatigable Boureima Barry dit Soria. Là, c’est vraiment le must comme le disent les Anglais. Soria est capable de courir toutes les 90 minutes sans s’arrêter. Il lui arrivait même de négocier l’arbitre pour voir si on ne pouvait pas prolonger une belle partie qui commençait à peine à s’animer. Dès la mi-temps, à voir Soria, on croirait qu’on lui avait versé un seau d’eau sur le corps, à force de transpirer. Mais le point litigieux, c’est lorsqu’on veut comptabiliser le nombre de ballons que Soria avait sciemment touchés. Je ne parle pas de ballons qui venaient le toucher par inadvertance, mais des passes décisives qu’il avait effectuées ou qu’il avait reçues. Néanmoins, il faut reconnaître que c’est un très bon poulain.

La redoutable mais très peu redoutée équipe du Yagha, ce sont également ces hommes qui restent à l’ombre et qui poussent. On peut, entre autres, citer, Amadou Mamoudou LY dit Evrette. Voilà un supporter hors pairs dont ceux qui étaient au Cameroun avec les Etalons en 2021 vont continuer de se rappeler. A lui seul, Evrette peut tenir un stade en ébullition. Des supporters moins bruyants, il y’en a aussi et il serait fastidieux, très fastidieux de les citer tous ici. N’est-ce pas le Sociologue Issoufa Cisse ? Bref….

Je vous disais que l’équipe footballistique du Yagha, bien que très peu redoutée, est fort bien redoutable. Donc, après la liste du « Chercheur Brama », place à celle du Yagha. Place également à vos différentes questions et à vos différents apports. Et au passage juste vous dire que je reviendrai pour vous parler de l’équipe cycliste du Yagha. Et là, je sais qu’il y’a des noms en embuscade, comme Amadou Tidiane Ly et bien d’autres. D’ailleurs des bonnes volontés s’annoncent comme Ag Ibrahim Mohamed de l’Oudalan qui va déjà très certainement promettre un vélo. Bref.

En attendant, nous sommes aujourd’hui, lundi, le 18 mars 2024. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.

Hama Hamidou DICKO