Le Persévérant

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Cohésion sociale et consolidation de la paix : L’Initiative Paix au Sahel met à contribution des journalistes.

Cohésion sociale et consolidation de la paix : L’Initiative Paix au Sahel met à contribution des journalistes.

 

C’est Ouagadougou et la Salle des Conférences N°1 du Centre Spirituel Saint Jean-Paul 2 qui ont accueilli l’atelier de formation sur la cohésion sociale et la consolidation de la paix. Organisé par l’Initiative Paix au Sahel (SPI) dont l’objectif global est de contribuer à ce que « les personnes vivant au Sahel connaissent des niveaux plus élevés de cohésion sociale et de résilience », l’atelier avait pour objectifs globaux, entre autres, de permettre aux participants d’harmoniser leur perception du contexte sécuritaire actuelle au Burkina, notamment l’impact humanitaire et de cohésion communautaire ; de renforcer la connaissance des participants sur la notion, les principes et les acteurs de la cohésion sociale ; de  renforcer les capacités des participants en matière de la prévention et la gestion du traumatisme. Toujours dans la même veine, il était question de donner un cadre approprié aux participants pour envisager de façon pragmatique leur contribution dans le court et moyen terme à la cohésion sociale et à la gestion du traumatisme.

 

Pour l’atteinte de ces objectifs, l’atelier s’est déroulé sur deux jours à savoir le jeudi 08 et le vendredi 09 septembre 2022 et ce, sous forme de brainstorming, d’exposés, de travaux en groupe et d’échanges en plénière. L’animation de l’atelier a été confié à une équipe de deux facilitateurs qui étaient Jacques S. Kaboré, Point Focal SPI pour le Catholic Relief Services et membre de l’équipe internationale d’experts en édification de la Paix et la gestion du traumatisme de l’Institut Africain pour la Paix, par ailleurs facilitateur principal et Gerard Zongo, Co-facilitateur et Point Focal SPI pour l’Eglise.

 

Les deux jours durant, les participants, une cinquantaine, issus des quatre coins du Burkina Faso ont harmonisé leur perception du contexte sécuritaire actuel au Burkina, notamment l’impact humanitaire et de cohésion sociale. Pour mieux étayer les dires, une étude sécuritaire sur le Burkina Faso leur a été restituée. La notion de l’arbre de vie ainsi que ses implications dans la cohésion de même que le conflit et ses différents aspects notamment sa normalité, sa naturalité et sa neutralité, ont été abordés pour les participants.

 

Et ce n’est pas tout puisque les participants ont également pris connaissance des six émotions que sont la surprise, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût et la joie. Etaient également au menu, des notions comme le stress, le stress aigu, le stress chronique, le trauma et le traumatisme. L’ultime étape fut comment gérer le stress et il faut dire qu’à ce niveau, c’est tout un processus. Bref, les participants ont retenu que pour transformer, il faut se transformer. Agréable et enrichissante, tels étaient les qualificatifs que les participants avaient sur les lèvres. Très déterminer à se changer pour changer les autres, les participants se sont engagés à mettre en pratique la théorie acquise.

 

En rappel, c’est face à la montée du niveau de violence dans la sous-région que les Conférences Épiscopales Réunies de l'Afrique de l'Ouest (CERAO) et Catholic Relief Services (CRS) ont lancé l’Initiative Paix au Sahel (SPI). Au regard donc de l’importance de la place et du rôle des médias dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale, ces derniers ont été pris en compte dans le plan d’action triennal et dans la stratégie pays du SPI. Ainsi, une session de formation avait été organisée du 25 au 26 février 2021 à l’intention des journalistes et communicateurs sur le journalisme sensible aux conflits. Le présent atelier en est la suite. Et pour son ouverture ce jeudi 08 septembre 2022, tour à tour, ont pris la parole, Hamidou Traoré, le Représentant Résident Adjoint du Catholic Relief Services, Issa Démé représentant du Ministère de la Cohésion Sociale et de la Réconciliation Nationale et l’Abbé Paul Dah, Secrétaire Général Adjoint de la Conférence Episcopale Burkina – Niger.

 

                          Texte : Hama Hamidou DICKO

 



09/09/2022
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