KATI (Bamako) : DouBa ou l’espoir relancé
KATI (Bamako)
DouBa ou l’espoir relancé.
Kati est une commune du Mali, située dans le nord-ouest de l'agglomération de Bamako, à 15 km du centre de la capitale malienne. Kati fait partie de la région de Koulikoro. La ville de Kati compte près de 255.000 habitants. Le cercle éponyme est composé de 37 sous-communes ou « communes ».
Kati est aujourd’hui une ville importante sur le plan des activités socioéconomiques avec une plus grande diversité ethnique et culturelle. Beaucoup de communautés y compris celles originaires d’autres pays de la sous-région y cohabitent de façon harmonieuse. Lieu de rencontre par excellence, Kati est situé à mi-chemin de plusieurs zones d’exploitation aurifère, ce qui va avec son lot d’activités plus ou moins informelles et souvent à la limite du licite.
Et c’est justement à Kati que Marcellin Issiaka Traoré a choisi pour « bâtir » DouBa, la Maison d’Accueil. « Accompagner les jeunes enfants de mères seules confrontées à l’exploitation, aux abus et à la violence à Kati et accompagner les migrants en difficultés sur référence de structure spécialisées ». Tels sont les objectifs généraux poursuivis par DouBa. De façon spécifiques, DouBa vise à « offrir un espace d’éducation et de jeux pour les enfants en situation difficile ; assurer la garde desdits enfants dans un environnement sécurisé et adapté ; permettre aux mères de participer aux activités de réinsertion et de formation professionnelle et offrir un lieu d’accueil provisoire aux migrants en difficulté ».
DouBa ou l’espoir relancé disais-je. En effet, à Kati comme actuellement, un peu partout dans les grandes villes africaines, « la promiscuité, les conditions de vie précaires et insalubres, constituent une violation des droits de l’enfant d’être protégé et de recevoir des soins appropriés. » Fort de ce constat et ému par cette rude situation, Marcellin Issiaka Traoré a décidé d’agir. Mais comme le dit l’adage, « si tu veux aller vite, vas seul ; si tu veux aller loin, vas avec les autres ». S’appropriant donc cet adage, Marcellin Issiaka Traoré s’est adossé à une structure associative dénommée Association Eco-Alliance. De cette union, est sortie DouBa, la Maison d’Accueil. Et DouBa qui mérite d’être soutenue va œuvrer au respect des droits des enfants en général et ceux dont les mères sont ou ont été confrontées à l’exploitation, aux abus et à la violence (le plus souvent des mères seules) tout en permettant notamment à chaque enfant d’être en contact avec d'autres enfants, qu'il puisse voir, imiter, reproduire et tisser des liens dans le cadre d’une maison d’accueil.
Cette initiative apporte à la Commune de Kati la possibilité d’inclusion, dans une structure ordinaire, d’enfants confrontés dès leur naissance à des difficultés d’intégration liées au statut de leurs mères. DouBa, Maison d’accueil est également ouverte aux migrants qui le plus souvent sont privés de leur droit à l’assistance par le fait que leur statut n’est pas bien connu par les populations en général.
De Marcellin Issiaka Traoré, je dirais qu’il a des solides connaissances du domaine pour avoir passé huit années dans le domaine de l’inclusion sociale des couches défavorisées à Kati et environs. Mais avant cela, Marcellin Issiaka Traoré avait passé dix ans d’enseignement au secondaire et plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine du journalisme et de la communication. De ce que je sais de l’homme pour l’avoir côtoyé dans le domaine journalistique, c’est quelqu’un de rigoureux dans le travail, avec un sens élevé des échanges interpersonnels et doté d’une grande capacité d’adaptation au contexte socioculturel et professionnel changeant.
Bonnes gens, DouBa, Maison d’accueil attend votre générosité pour déployer ses perspectives. C’est en tout cas l’espoir pour beaucoup d’enfants et de femmes en situation difficile. Et participer à la résolution des problèmes existentiels d’une personne, c’est participer à faire éclore sa dignité. C’est d’ailleurs ce que nous dit Marcellin Issiaka Traoré en affirmant que, et je cite : « Dans le regard de l’autre se lit ma dignité d’Homme ». Donc, toutes concernées ; tous invités ; à commencer par les autorités maliennes notamment celles de la Commune de Kati en premier chef.
En attendant, nous sommes aujourd’hui, vendredi, le 13 janvier 2023.
Que Dieu veuille et veille
Que Allah nous garde et nous guide.
Texte : Hama Hamidou DICKO (sur la base des documents de DouBa, Maison d’Accueil)
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