Le Persévérant

FRONTIERE MALI - BURKINA.

Que se passe-t-il dans la Commune Rurale de Barani?

La quiétude ne semble pas régner actuellement dans la Commune Rurale de Barani. La question est tellement prise au sérieux qu’elle a nécessité le déplacement du Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun sur les lieux ce Mercredi 04 Mars 2015. Mais de quoi s’agit-il au juste? Tentative de réponse.

Il serait très laborieux de vouloir répondre avec exactitude sur ce qui se passe actuellement dans la Commune Rurale de Barani, dans la Province de la Kossi, l’information circulant avec parcimonie. Mais selon nos sources, le problème mettrait surtout les voisins Maliens en cause. Et pour cause, et selon les informations, ce sont les populations frontalières de la zone de Torokoto qui se seraient permises d’entrer sur le territoire Burkinabè et d’y planter de nouvelles bornes. A ce qu’on nous a dit, malgré, la présence d’anciennes bornes matérialisant la frontière Mali-Burkina, des populations se seraient introduites du côté de Torokoto, au Burkina Faso pour non seulement délimiter une nouvelle zone à elles destinée, mais également y implanter de nouvelles bornes matérialisant ainsi leur possession. Voyant les choses se dérouler et n’entendant pas les laisser se passer de la sorte, les populations riveraines Burkinabè auraient rendu compte aux autorités Burkinabè. C’est donc pour tâter du terrain et avoir une idée sur l’ampleur de la situation, que le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun s’est rendu sur les lieux. Accompagné du Haut-commissaire de la Province de la Kossi, Alfred Ouaré, le Gouverneur et sa suite sont allés sur le terrain ce Mardi 04 Mars 2015 pour certainement dégager des voies et moyens de solutionner ce problème. On se rappelle qu’en 2014, successivement, les zones de Torokoto et de Barikala, dans la Commune Rurale de Barani avaient déjà fait parler d’elles sur des questions relatives à la gestion du foncier. Espérons que ce problème qui commence à perdurer, trouvera solution cette fois-ci pour permettre une saine cohabitation des populations riveraines.

                                                                               Hama Hamidou DICKO                                                                                                                                    

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