Le Persévérant

LUTTE CONTRE LE NOMA

Capitaliser les acquis pour mieux poursuivre la lutte.

La salle des rencontres du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a abrité à Ouagadougou, un atelier  de capitalisation de la campagne de communication dans la Région du Sahel. Tenu les 26 et 27 avril 2018, cet atelier dont l’ouverture et la clôture ont été présidées par Dr Paulin Somda, a connu la présence d’une trentaine de journalistes de la presse écrite et des radios venus de la région du Sahel et de Ouagadougou. Etaient également présents, des acteurs du domaine de la santé venus de la région du Sahel et de Ouagadougou. C’était en présence des acteurs du Projet de Sensibilisation et de Renforcement des Capacités pour la Prévention du Noma au Burkina Faso (PSRCPN/BF) conduits par la conseillère technique principale dudit projet, Dr Hadissa Tapsoba.

«Capitaliser les acquis des activités de sensibilisation et de mobilisation sociale sur le noma et la santé bucco-dentaire réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du Projet de Sensibilisation et de Renforcement des Capacités pour la Prévention du Noma au Burkina Faso (PSRCPNBF)». Tel était l’objectif global de cet atelier. Et deux jours durant, il s’est agi spécifiquement pour les participants d’analyser le déroulement et les résultats de la caravane de presse ; de faire le bilan de la préparation et de la mise en œuvre de la campagne radiophonique ; d’examiner la contribution des représentations théâtrales à la campagne de sensibilisation et de mobilisation sociale ; de passer en revue le bilan des rencontres de plaidoyer ; de faire le point des bonnes pratiques et des leçons apprises par thématique; de formuler des suggestions et des recommandations pour la consolidation des acquis et l’extension du projet. Pour ce faire, les participants ont été répartis par groupes de travail. Sous la direction de Urbain Kaboré, le Directeur Régional de la Communication du Sahel, les participants se sont scindés en trois groupes à savoir le groupe 1 ou celui des plaidoyers ; le groupe 2 ou celui du théâtre ; le groupe 3 ou celui des radios et  le groupe 4 ou celui de la presse écrite regroupant le journal Le Pays ; l’Observateur Paalga ; les Dernières Nouvelles du Faso ; Sidwaya ; le mensuel en langue Fulfuldé Hoodéré Sahel et l’Agence d’Information du Burkina (AIB) de Gorom-Gorom. Chaque groupe a travaillé sur la base d’un canevas et a bénéficié des apports des acteurs du PSRCPN/BF tels que Dr Tiécoura Camara, Pascal Zoungrana, de la conseillère technique principale dudit projet, Dr Hadissa Tapsoba elle-même et bien d’autres.

A l’issue des deux jours de débats, d’échanges et de travaux, les participants ont procédé à la synthèse des travaux. C’est le Dr Tiécoura Camara qui s’est chargé de faire la lecture pendant que les uns et les autres faisaient des ajouts ou des remarques tendant vers la reformulation ou l’abandon de certaines idées ou parties des travaux des groupes. Et le bien-fondé de cette campagne de communication dans la Région du Sahel a été reconnu et salué par tous. Pour preuves, plusieurs personnes ont été sensibilisées et plusieurs cas d’enfants atteints de noma ont été par la suite, référés vers des centres de santés. C’est pourquoi, parmi les recommandations, une a sollicité la pérennisation de cette initiative. Evoquant les perspectives, Dr Hadissa Tapsoba a informé les participants de sa volonté et de celle des acteurs qui l’accompagnent, de poursuivre le projet pour la prévention et la lutte contre le noma au Burkina Faso.

Ayant présidé la cérémonie d’ouverture, c’est également à lui que l’honneur de la clôture est revenu. Et lui, c’est le Dr Paulin Somda, le Coordonnateur du Programme de lutte contre les Maladies Non Transmissibles. «La capitalisation est une bonne chose» a déclaré Dr Paulin Somda qui a rassuré de la disponibilité des acteurs du domaine de la santé à œuvrer aux côtés du Projet de Sensibilisation et de Renforcement des Capacités pour la Prévention du Noma au Burkina Faso (PSRCPNBF pour venir à bout de cette pathologie méconnue et aux conséquences dramatiques.

En rappel, cet atelier fait suite à une campagne de communication dans la Région du Sahel. En effet, partie de Ouagadougou le mercredi 14 décembre 2016 pour traverser les quatre Districts Sanitaires que compte la Région du Sahel à savoir Djibo, Gorom-Gorom, Sebba et finir le jeudi 22 décembre 2018 à Dori, une caravane de presse et une troupe théâtrale avaient combiné leurs efforts à ceux des acteurs du domaine de la santé pour promouvoir  les comportements à moindre risque en faveur de la prévention des maladies bucco-dentaires y compris le noma.

Hama Hamidou DICKO

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