Sit-in au CMA de Nouna.
BRAS DE FER SYNTSHA-GOUVERNEMENT BURKINABE.
Un sit-in pour rappeler l’Etat à l’ordre.
Les agents du Centre Médical avec Antenne chirurgicale (CMA) de Nouna ont observé un sit-in ce matin au sein dudit centre. C’est pour rappeler l’Etat à l’ordre et l’amener et se pencher sur la plateforme revendicative de leur syndicat.
Après les journées du 13, 14, 15 et 16 Novembre 2012, les malades internés au CMA de Nouna ont recommencé à voir les agents de santé dudit centre se regrouper. Mais que ce passe-t-il? «C’est pour rappeler l’Etat à l’ordre et l’amener à se pencher sur notre plateforme revendicative et aussi prendre l’opinion à témoin, que nous avons entamé ces sit-in» nous a répondu, Harouna Wili, le Secrétaire Général Provincial du SYNTSHA-Kossi. En effet, il était 09h48minutes lorsque nous sommes arrivés au CMA de Nouna. L’essentiel des agents du CMA était assis sous des arbres à l’entrée dudit centre, entrain de deviser. De la chirurgie à la gestion en passant par les urgences et la maternité, tous les services étaient représentés. Au-delà des problèmes posés par le syndicat au niveau national, le SG Provincial, Harouna Wili a évoqué le cas de l’ambulance, du groupe électrogène du CMA et autres dures conditions dans lesquelles vivent et travaillent ses collègues et camarades. A la question de savoir si ce sit-in n’est pas politisé, le SG Wili a tout simplement montré l’assistance avant de répondre : «Tous ceux et toutes celles qui sont là ne sont pas du même bord politique. En plus, quand on va opérer une augmentation sur les indemnités, ces augmentations ne prendront pas en compte les appartenances idéologiques. C’est pour vous dire que cette lutte est uniquement syndicale.» Mais à quand la fin des sit-in? «Nous avons commencé hier Mardi 27 Novembre 2012 et nous allons poursuivre ainsi jusqu’au Vendredi 07 Décembre 2012. Si entre-temps l’Etat consentait à se pencher sur nos problèmes, la situation connaîtra une évolution positive, certainement. Pour le moment, nous observerons ces sit-in tous les matins de 08h à 10h sauf les week-ends bien sûr !» nous a précisé Harouna Wili, le Secrétaire Général Provincial du Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale de la Kossi. Pour être plus complet sur la question de l’ambulance, le SG Wili a reconnu la présence de deux autres ambulances offertes, l’une par un religieux et l’autre par les ressortissants de Nouna à Ouagadougou regroupés au sein de l’Association pour le Développement de la Commune de Nouna (ADCN). La troisième ambulance qui est fonctionnelle, est le don d’un fils de la Commune Rurale de Djibasso résident en Côte d’Ivoire. «Malheureusement les deux premières ambulances citées ne sont pas adaptées à la réalité de nos routes. Leur arrivée est à saluer mais malheureusement elles ne peuvent pas faire des sorties sur nos routes. La preuve, lors d’une de mes sorties avec l’une de ces ambulances, j’étais obligé de faire appel aux habitants d’un village pour nous tirer d’un pétrin. Ces ambulance ne sont bonnes que sur du goudron» a conclu Harouna Wili, le SG Provincial du SYNTSHA-Kossi.
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