Le Persévérant

Le Persévérant

Voilà pourquoi les acteurs de la presse doivent être à la délégation spéciale !!!

                                                         DELEGATION SPECIALE DE LA COMMUNE URBAINE DE NOUNA.

                                                                       Voilà pourquoi la presse doit y être !!!.

                                      Suite à la désignation des représentants des composantes devant siéger au niveau de la délégation spéciale de la Commune Urbaine de Nouna, certaines personnes se sont intéressées à l’indépendance et à l’objectivité que pourrait avoir un représentant de presse au sein d’une délégation spéciale. Pour d’autres, il n’en est rien et la presse est la bienvenue dans cet organe spécial qui devra statuer à une période spéciale. Voici quelques éléments de réponse à toute fin utile.

                                     

                                   Les acteurs de la presse de la Province de la Kossi ont désigné leur représentant au sein de la délégation spéciale de la Commune Urbaine de Nouna ce dimanche 23 novembre 2014, en la personne de Hama Hamidou DICKO, le correspondant provincial du journal Le Pays. Si ce choix n’a pas fait l’objet de contestation, certaines personnes se sont intéressées à la pertinence de la présence de la presse au sein d’une structure comme la délégation spéciale. D’autres observateurs s’interrogent sur l’indépendance et l’objectivité d’un journaliste au sein d’une délégation spéciale. Tout d’abord nous dirons que ces observations nous réconfortent dans la mesure où elles viennent prouver que nous faisons un travail indépendant, objectif et impartial. Ensuite cela montre de l’intérêt que ces observateurs portent non seulement à notre travail mais et aussi, à la qualité, à la sincérité et à l’objectivité des travaux qui résulteront de cette délégation spéciale. Au vu donc de tout cela, nous leur disons merci, sincèrement merci. Toutefois, nous pensons et c’est même notre conviction, que la presse a bel et bien sa place dans ces organes chargés de diriger les délégations spéciales des communes du Burkina Faso. Au-delà de l’importance de la presse qui n’est plus à démontrer, nous sommes à un tournant de notre histoire où la prise en compte de toutes les susceptibilités et de toutes les sensibilités est plus que recommandée. Et même mieux, se décider de décider à la place de l’autre, n’est-ce pas courir le risque de se voir contester. Représenter la presse dans une délégation spéciale n’est pas forcément synonyme d’être le porte-parole des membres de la délégation spéciale. Ce n’est pas aussi synonyme de reportage permanent. Et c’est encore moins une présence politique. Autre chose qu’il faut retenir, c’est que le représentant de la presse ne représentera pas un seul organe de presse mais toute la presse provinciale, qu’elle soit écrite, audio ou audiovisuelle (journaux papiers, en ligne, télés et radios) et qu’elle soit locale ou nationale. Pour le cas d’espèce de Nouna, c’est un organe national, à savoir le journal Le Pays qui a été choisi. Il faut aussi préciser que des explications assez explicites ont été données avant la désignation du représentant de la presse. En effet, et selon, Wend Yam Pierre Koanda, le Préfet du Département de Nouna, qui cite, lorsqu’il nous a reçus ce dimanche 23 novembre 2014, dans son bureau, le décret de Mai 2013 instituant les modalités des délégations spéciales. M. le Préfet nous a clairement signifié [que] «il ne ressort pas la présence de la presse et des syndicats dans la délégation spéciale. Mais il ya un passage qui stipule que toute personne pouvant être utile à cet effet peut être invitée et l’importance et l’utilité de la presse ne sont plus à démontrer». Cela veut dire beaucoup de choses. D’aucuns nous objecteront que c’est notre chapelle que nous défendons. A ceux-ci, nous dirons tout simplement que c’est leur position à eux et en plus, c’est parce que nous ne pensons pas tous de la même manière qu’il est nécessaire, voire impérieux d’associer le maximum de pensées dans toute décision. C’est d’ailleurs conscient de la diversité des courants de pensées que le législateur a prévu «d’inviter à la délégation spéciale, toute personne jugée utile à cet effet». Et puis, les autres confrères ont tous félicité leur représentant et se sont engagés à l’accompagner et à «le marquer la culotte» pour la reddition des comptes des décisions prises par les membres de la délégation spéciale auprès de ses confrères. Last but not the least, c’est surtout un challenge pour la presse à travers son représentant. Voici donc un certain nombre de raisons qui laissent entrevoir la pertinence, l’indépendance, l’impartialité et l’objectivité de la présence de la presse dans une délégation spéciale chargée de statuer sur l’avenir et le devenir des habitants d’une commune, quelle qu’elle soit. Et cette position, est une conviction assumée de notre part. Et nous prions Dieu pour qu’il nous accompagne dans ce sens. Et pour finir, un clin d’œil à Shérif Moumia Sy, le Directeur de Publication de l’hebdomadaire BENDRE pour sa brillante élection à la tête du Conseil National de la Transition, le CNT sensé tenir lieu et jouer le rôle du Parlement pendant la période que durera cette transition au Burkina Faso.

Qu’ALLAH bénisse, garde et guide le Burkina Faso.

   Hama Hamidou DICKO                                                                                                                                    

    Tel (00226) 70.68.09.74

          (00226) 78.28.13.98

         (00226) 74.85.40.90

      E-mail: dick2h@yahoo.fr

                   hhdicko@gmail.com

 

 

 



28/11/2014
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 32 autres membres