Le Persévérant

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LES CENTS JOURS DE LA PRESIDENCE ROCH KABORE. Sentiments partagés à Dori.

LES CENTS JOURS DE LA PRESIDENCE ROCH KABORE.

 

Sentiments partagés à Dori.

Le Mercredi 06 Avril 2016, le Président Roch Marc Christian Kaboré aura fait cent jours au Palais de Koyam. Son bilan des cents jours fait des gorges chaudes. Qu’en pensent les Dorois et les Doroises ? Voici le micro trottoir  que nous y avons réalisé à cet effet ce Lundi 04 Avril 2016. Lisez plutôt !

François De Paul Kousoubé alias François De Paul, artiste musicien à Dori : Le Gouvernement, sans se mentir, il faut appeler le chat par son nom. Moi personnellement je ne comprends rien. Je ne sais pas dans quelle direction ils vont. Je félicite le Gouvernement, je les encourage car je sais que ce n’est pas facile. Cent jours, ce n’est pas beaucoup mais c’est suffisant pour savoir là où on va. Il faut que ce Gouvernement-là sache que ventre vide, n’a pas d’oreilles. Tant que le peuple a faim, tout ce qu’ils disent-là tombe à terre et non dans les oreilles des gens.

 

Aboubacar Diop, Instituteur à Dori : Vraiment j’ai trouvé le Président Roch absent durant ces cents jours. Absent dans ce sens que malgré la situation qui prévaut, il n’a fait aucune déclaration. Relativement à l’ultimatum des syndicats, il faut qu’il réagisse à temps. C’est une semaine qui lui a été donnée et la semaine est déjà presque arrivée à échéance. Il faut vraiment qu’il réagisse pour qu’on sache sur quel pied danser.

 

Inoussa Damiba, Enseignant d’EPS au Lycée Provincial de Dori : J’ai des sentiments mitigés et je reste un peu sur ma faim. Le Président a promis le changement et jusque-là, je ne vois rien venir. En cent jours, je constate un bilan plein d’embuches. Des revendications par-ci et par-là, sans une vraie réaction du Gouvernement. Je m’attendais à un changement des mentalités et dans les pratiques. Si nous prenons le cas des Kogl-Wéogo, on ne sent pas le Gouvernement. Si vous prenez aussi le cas des Magistrats, je trouve que c’en était un peu trop pour un pays qui a été sonné à plusieurs reprises par des attaques à Tin Abao et Ouagadougou et eux aussi se lèvent avec des revendications. Il fallait vraiment arrêter. On ne peut plus continuer à caresser les gens dans le sens du poil. Maintenant, il va falloir qu’on s’asseye et discuter ensemble pour l’avenir du pays.

Wendemi Désiré Garba, Professeur de Français au Lycée Provincial de Dori : J’ai une appréciation passive et mitigée  parce qu’en guise de bilan, rien n’a été fait de concret. Je peux comprendre que ce soit des moments de balbutiements, d’installation. On attend donc de voir les choses venir. Il faut aussi dire que ce sont cent jours pleins de péripéties. Il y’a eu des attaques, des questions liées aux Kogl-Wéogo et des moments de turbulences qui ont été observés. On se dit qu’il y’a des bases qui ont été jetées avec des promesses et on attend de voir. Même si ce ne sont que des promesses, on espère que, à l’issue de ces moments-là, on aura quelque chose de concret. Et on espère beaucoup plus de justice dans le pays, une répartition équitable des richesses du pays dans le pays, à travers les peuples du pays. Je crois que c’est ce qui a manqué au régime de Blaise Compaoré qui est parti en désuétude.

 

Moussa Passogo, Comptable de la Mairie de Bani : Nous pensons que les choses bougent, même si c’est quand même lent. On attend de voir l’amélioration des caisses de l’Etat et l’assainissement des finances de l’Etat. Nous espérons que les choses vont rentrer dans l’ordre parce qu’on a entendu parler de blanchiment d’argent à hauteur de 96 milliards de FCFA. Si les premières autorités sont conscientes des choses, nous espérons que l’Etat va retrouver son argent pour améliorer le quotidien des burkinabè. On parle du budget d’austérité, je comprends que c’est pour réduire le train de vie de l’Etat et amorcer le développement parce qu’il faut de l’argent pour investir. Cet investissement va bénéficier à toute la population. Je pense que c’est une bonne idée.

 

Edith Ouédraogo, Gérante de boutique Airtel Money à La Colombe de Dori : On voit que le Président Roch a fait un petit effort, mais ce n’est pas suffisant. Il doit faire plus que ça. On attend qu’il donne de l’emploi à la jeunesse et qu’il essaye de voir les routes qui ne sont pas bitumées et les bitumer. Ce sont là mes attentes.

 

Mohamed Diawara, employé de commerce à Dori : Pour le bilan du Président Roch, il n’y a pas grand-chose. On entend tout le temps les mêmes discours, les mêmes paroles, sans rien de concret. Il est temps qu’ils arrêtent les discours creux pour passer aux choses concrètes. Toutefois, j’encourage le Président Roch à vraiment travailler, et bien travailler. Il est venu trouver un pays qui n’est pas tout à fait cela, et c’est à lui de travailler pour redresser la situation.

 

 

Hama Hamidou DICKO

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04/04/2016
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