Une larme pour mes semblables.
UNE LARME POUR MES SEMBLABLES.
Ca y’est, avec ce qui s’est passé à Djibo, le Burkina Faso se «nord-malise». Loin de moi l’idée de me moquer du Mali ou de minimiser le vrai problème et le véritable drame que vivent les populations maliennes. Mais la similitude des manières de faire nous rappelle et nous rapproche du Nord-Mali. Venir en pleine ville de Djibo, abattre un citoyen et repartir comme si de rien n’était. Cela tique et même inquiète. C’est à ne rien comprendre. Que font nos autorités pour sécuriser les citoyens lambda ? Où sont les 5 à 6 mille hommes déployés dans la zone frontalière du Burkina Faso ? Bref…… Laissez, je vais me taire au risque de faire sauter dessus à bras raccourcis par ceux et celles qui ne voient pas les choses ainsi. Je me rappelle que Laurent Bigot avait été vilipendé pour juste avoir prévenu le Burkina Faso, que, après le Mali, ce serait son tour. L’orgueil, quand tu nous tiens. Mais il faut déployer son orgueil quand on est capable d’assumer et de s’assumer entièrement. En attendant, tout ce que les populations burkinabè demandent, c’est de pouvoir aller et venir, en un mot, vivre en toute sérénité. Particulièrement les populations sahéliennes qui ont jusque-là payé un très lourd tribut de toutes ces tribulations. Je me rappelle qu’il y’avait des Burkinabè qui se moquaient de l’armée malienne. Maintenant que notre tour de danser est arrivé, montrons ce dont nous sommes capables. Parce que je n’ose pas croire que nous allons nous moquer des autres et subir pire que ceux qui souffraient de nos moqueries.
Que DIEU veuille et veille sur l’Univers entier et tout son contenu.
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