Le Persévérant

4ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL DE NOUNA.

Un budget primitif de 204.976.840 FCFA adopté

Tenue au Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC) de Nouna, la 4^ème session du Conseil Municipal de Nouna a été l’occasion d’examen et d’adoption de l’avant-projet du budget primitif, exercice de 2014 .C’était ce jeudi 21 novembre 2013 en présence des services techniques et bien sûr des conseillers municipaux de la Commune. Et c’est un budget de Deux cent quatre millions neuf cent soixante seize mille huit cent quarante francs CFA (204.976.840 FCFA) que l’édile de Nouna, Madame Mariame Fofana et son équipe vont devoir gérer pour faire décoller ladite Commune.

«Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à notre 4^ème session ordinaire. Je me réjouie de la bonne physionomie des récoltes  de cette année. Que ces bonnes récoltes nous apportent la santé et la paix». C’est en ces termes que l’édile de Nouna, fraîchement rentrée des Etats-Unis, a ouvert cette session qui avait comme plat de résistance, l’examen et l’adoption du budget 2014 de la Commune Urbaine de Nouna. Après avoir demandé une minute de silence en la mémoire de la compagne d’un conseiller, Madame le Maire, entourée de ses Adjoints Pascal Symboro (1^er) et El Hadj Pathé Alaye Sangaré (2^ème), a procédé à la vérification du quorum avant d’ouvrir les débats par l’examen et l’adoption du budget primitif de sa Commune. Pour animer ce volet, Abdramane Ouédraogo, le Percepteur provincial de la Kossi et  Adama Ouédraogo, le comptable de la Mairie étaient aux côtés du Präesidium. On a noté des fortes polémiques au niveau du sort reservé aux volets culture et sport à l’école primaire et au niveau du service provincial de l’Environ et du Développement Durable de la Kossi dont le représentant a souligné sa non prise en compte par le budget débattu. S’en suivront des joutes oratoires entre les auteurs des questions à savoir Brahima Sanou, Inspecteur Chef de la Circonscription d’Education de Base de Nouna1  et l’agent des Eaux et Forêts d’une part et Madame le Maire et son staff d’autre part. Après d’intenses débats et des questions-réponses, c’est finalement un budget équilibré à Deux cent quatre millions neuf cent soixante seize mille huit cent quarante francs CFA (204.976.840 FCFA) reparti entre le fonctionnement et les investissements, qui a été retenu par vote à main levée suivi d’acclamation par les 120 conseillers présents sur les 135 que compte la Commune Urbaine de Nouna. S’en suivront des débats houleux sur la nécessité de la taxation des prélèvements des agrégats dans la Commune et la question de la gestion des pompes à motricité humaine. Le Conseil a décidé de taxer à 2.500 FCFA par an et par charrette et 10.000 FCFA par an et par camion pour les agrégats. Quant à la gestion des pompes à motricité humaine, après avoir suivi les exposés faits par Nestor Barro et Ousmane Tall, les conseillers municipaux de Nouna ont décidé d’une cotisation de 100.000 FCFA par an et pour chaque pompe ainsi que d’une ristourne de 7.500 FCFA à la Mairie par an et par pompe. Madame Mariame Fofana, Maire de la Commune Urbaine de Nouna, a mis à profit cette session pour présenter à l’ensemble du Conseil Municipal de Nouna, Bakary Drabo, le tout nouveau Directeur Provincial du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers de l’Etat dans la Kossi.En divers, Pascal Symboro, le 1^er Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Nouna, a partagé certaine informations avec les conseillers; des informations relatives à la Coupe Jeunesse Unie du Colonel-Major de Gendarmerie, Mamadou Traoré et à l’exécution des travaux de Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO) en cours d’exécution dans la Cité du Numadu. A 15h45, c’est tout harassé mais satisfait du travail abattu que le 1^er Adjoint au Maire, Pascal Symboro a mis fin à cette 4^ème session débutée à 09h40mn. Mais auparavant, une invite été faite à la population d’être plus receptive sur le civisme fiscal afin de permettre à la Commune Urbaine de Nouna d’amorcer son développement. Espérons que ces 6heures qu’ont duré les débat auront permis de faire passer ce message.