Le Persévérant

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CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES (DRC) - DORI. Un atelier d’échanges et de concertation sur la coexistence pacifique tenu à Dori.

CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES (DRC) - DORI.

 

Un atelier d’échanges et de concertation sur la coexistence pacifique tenu à Dori.

 

Ce mardi 15 octobre 2019, s’est tenu dans la salle des rencontres de la DREP-Sahel, un atelier d’échanges et de concertation sur la coexistence pacifique. Organisé par le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) et financé par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), cet atelier a réuni des participants venus des communautés hôtes, des réfugiés, des déplacés internes, des forces vives et des hommes de médias. L’objectif principal poursuivi était de promouvoir et de contribuer à renforcer la cohésion sociale entre les réfugiés, les Personnes Déplacées Internes et les communautés.

 

Prononçant son mot inaugural, Maurice Konaté, le Haut-Commissaire de la province du Séno, a réaffirmé la place prépondérante de la coexistence pacifique pour tout développement. «Soyons unis et soudés. Prions ensemble et parlons tous le même langage» a conclu Maurice Konaté. Par la suite, les participants ont eu droit à trois communications à savoir, les causes et les conséquences des conflits communautaires ; les résolutions des conflits communautaire et l’importance de la cohésion sociale. Animées par Noufo Dembélé, le Secrétaire Général de la province du Séno, ces trois communications ont suscité beaucoup de questions, d’apports et même de recommandations.  A titre d’exemple, le premier intervenant, en la personne de Hama Hamidou DICKO, s’est entre autres, interrogé avec le conférencier sur l’appartenance de la terre. A cette question, le SGP du Séno, Noufo Dembelé a évoqué trois propriétaires de la terre à savoir l’Etat, les collectivités territoriales et les particuliers et ce, conformément à la Réforme Agraire et Foncière, la RAF et la loi 034 sur le régime du foncier rural.  A l’issue de cet atelier, deux participants nous ont livré leurs appréciations. Pour Fatimata Welet Ayibala, la présidente des femmes des réfugiés du camp de Goudébo, il est nécessaire et voire urgent de combattre la stigmatisation. Pour ce faire, Madame Welet préconise la mise en place d’une plate-forme de confiance pour amener à un brasage, à une connaissance mutuelle et à la confiance partagée. Aminata Welet Aybala s’est engagée à promouvoir la paix par tous les moyens dont elle dispose. Quant au journaliste Ali Mamoudou Maïga, il pense nécessaire d’organiser des rencontres décloisonnées d’échanges et de concertation. Selon lui, il serait judicieux de permettre à chaque communauté de livrer ses griefs sans arrières pensées afin de favoriser la recherche de solutions consensuelles.

 

Précisons que cet atelier oraginsé par DRC-Dori avec le financement de UNHCR entre dans le cadre du projet intitulé «Monitoring de protection des réfugiés maliens vivant hors camp et protection des personnes sous mandat du HCR dans les flux migratoire». L’atelier de Dori a également enrégistré la présence de Moumouni Koné, le représentant par interim de UNHCR-Dori et de Désiré Toé, le représentant par intérim de DRC-Dori. Et tous ont magnifié la paix et la cohésion et de ce fait ont appelé les uns et les autres à les cultiver.

                                                        

Hama Hamidou DICKO

Tel (00226) 70.68.09.74// (00226) 78.28.13.98// (00226) 74.85.40.90

E-mail: dick2h@yahoo.fr// hhdicko@gmail.com

 

 

 



15/10/2019
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