Le Persévérant

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DEBERE-DOUMAM DANS L’OUDALAN. Des tirs créent la panique.

DEBERE-DOUMAM DANS L’OUDALAN.

 

Des tirs créent la panique.

Débéré-Doumam et ses environs ont vécu de véritables moments de peur panique ces derniers jours. Mais que s’est-il réellement passé ? Retour sur trois jours de lourde frayeur pour les populations.

Localité située à 17km de Essakane Site sur la route menant à Gorom-Gorom, Débéré-Doumam se souviendra pour longtemps de cette histoire qui n’a pas fini de dérouler ses énigmes. En effet et selon des sources concordantes, tout a commencé le lundi 24 avril 2017. Aux environs de 22h, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont saisies suite à des coups de feu entendus à 300 mètres du village. Aussitôt des équipes de patrouilles sont constituées. Première étape : sécuriser et rassurer les populations et particulièrement le monde éducatif. Selon nos sources, certains acteurs de l’éducation étaient sur le qui-vive et étaient prêts à plier bagages pour quitter Débéré-Doumam. Il a donc fallu du tact et du sang froid à la Police du Commissariat du District d’Essakane Site pour sécuriser er rassurer leurs interlocuteurs. Après la victoire psychologique, le ratissage et les investigations pouvaient commencer. De 22h au lendemain matin, c’est-à-dire le mardi 25 avril 2017, rien. Nulles traces de tireur ou de tireurs. Mais après les investigations plus poussées, la Police du Commissariat du District d’Essakane Site trouvera des indices de taille : des étuis de calibre 12. Selon toujours les mêmes sources, ce genre de calibre est généralement utilisé par des chasseurs. Voilà donc une piste d’investigation sur laquelle les éléments de la Police du Commissariat du District d’Essakane Site creuseront. Les investigations menées conduiront le jeudi 27 avril 2017, à un chasseur qui était dans un hameau de culture de Débéré-Doumam. Lors de son interpellation, «le présumé fauteur de troubles dans la quiétude sociale», avait tous les documents qui justifient non seulement sa détention de cette arme de calibre 12 mais également son autorisation de chasse. Toutefois, l’enquête suit son cours et le tireur d’un soir en question sera présenté au parquet. Et ce, dans le but de déterminer les mobiles qui l’ont conduit à faire des coups de feu dans une zone aussi rouge que le Sahel et à une heure aussi avancée que 22h. Et en sus de tous ces aspects, «depuis 2016, toute activité de ce genre est interdite dans la zone et ce, par un arrêté ministériel» nous apprend une source bien introduite. Une fois de plus, les populations sont interpellées à s’abstenir de poser des actes délictueux et à collaborer avec les FDS. Et à toutes fins utiles, les numéros d’appel tels le 10.10,  le 16 et le 17 sont disponibles. En attendant, bravo à la Police du Commissariat du District d’Essakane Site qui a su manœuvrer pour éviter un nouvel épisode de fuite massive du monde éducatif, voire des autres corps, de la Région du Sahel.

 

Hama Hamidou DICKO

Tel (00226) 70.68.09.74// (00226) 78.28.13.98// (00226) 74.85.40.90

E-mail: dick2h@yahoo.fr// hhdicko@gmail.com



05/05/2017
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