Quand un ministre place mal ses mots
««Nous gérons nos entreprises de presse comme le boutiquier Yorouba….Pas de stratégie, manque d’anticipation…» a noté le ministre Traoré». Telle est la phrase qui a retenu notre attention en lisant le reportage réalisé sur la rencontre tenue entre justement le ministre de la communication et les responsables d’organes de presse. C’était le vendredi 22 novembre 2013 et le papier a été publié le vendredi 29 novembre 2013 dans le journal Le Pays à la page 3, sous la plume de Christine Sawadogo. Pour ce qui nous concerne, nous ne sommes pas de l’ethnie Yorouba, d’une part. D’autre part, loin de nous toute idée de donner des leçons de communication à un ministre de la communication. Mais convenez avec nous tout de même que Monsieur le ministre aurait pu et aurait dû trier sur le volet ses exemples. Les Burkinabè que nous sommes, nous avons tous été touchés, voire indignés lorsque des Burkinabè vivants sur le sol ivoirien ont été traités de tous les noms d’oiseau lors de la période sombre que ce pays a récemment traversée. C’est vrai que les situations ne sont pas pareilles, mais il serait judicieux que nous pesions nos mots à certaines circonstances, sinon à toutes les circonstances. «Ne fais pas subir à autrui ce que tu détestes subir» dit-on, en Afrique.
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