Le Persévérant

LE GRAND BANDITISME A ENCORE SEVI DANS LA KOSSI.

La moto d’un instituteur volée à Nouna.

C’est peu de dire que le grand banditisme a la peau dure au Burkina Faso en général et à Nouna en particulier. Si les cambriolages des boutiques, magasins et autres domiciles continuent de survenir, le vol des engins à deux roues s’était un tant soit peu estompé si fait que la population avait cru avoir tourné cette sombre page où les motos, surtout les marques NINJA et autres JUNIOR, étaient couramment retirées sur  les grands axes comme sur les pistes rurales.

Malheureusement les voleurs n’avaient pris qu’un petit répit, est-on tenté de dire. En effet, après cet arnaqueur qui a disparu avec la moto de marque CRYPTON de son instituteur de logeur et ce filou qui a emporté l’engin de sa restauratrice, c’est au tour d’un autre instituteur de faire l’amère expérience de la présence des bandits à Nouna. Les faits se sont passés dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2013 où deux amis, tous deux instituteurs, se sont rendus dans un cabaret situé au Secteur N⁰5 de Nouna pour étancher leur soif et bavarder un peu après les rudes moments passés en classe durant l’année scolaire. Tous les deux étaient motorisés, l’un sur une moto communément appelée «Simba» (gros pieds ou grosses roues en langue locale Dioula) et l’autre sur une moto NANO. Bien sûr que chacun avait pris le soin de boucler le cou de son engin comme on le dit couramment. Mais c’était sans compter avec  le voleur ou les voleurs qui avaient certainement des clefs adaptées à toute sorte d’engins et couramment appelées clefs passe-partout. En tout cas après avoir fini de trinquer, l’un des deux compères a vu sa joie se dissiper juste à la sortie du cabaret. En effet, de sa moto, nulles autres traces que celles laissées par les roues sur le sol. Par contre la moto «Simba» était toujours à sa place. C’est après de maintes fouilles que l’infortuné se rendra compte que sa moto venait de lui être volée. Au moment où nous tracions ces lignes, les recherches se poursuivent toujours et même qu’un crieur publique a été utilisé pour faire savoir à l’éventuel ou aux éventuels voleurs qu’ils ont intérêt à ramener la moto volée s’ils ne veulent pas voir la foudre s’abattre sur eux. Et sur cette question de foudre, cela pourrait paraître irrationnel, mais c’est une pratique courante et qui a toujours fait ses preuves jusque-là. Donc, les fautifs sont prévenus. Mais entendant, et ce à l’endroit de tout le monde, un peu plus de vigilance dans la gestion de nos biens très chèrement acquis. Et certainement avec l’aide de DIEU, nous serons épargnés par les agissements de ces malfrats, sans foi ni loi.