Né vers, né en, né le. Un débat vain, oiseux et bientôt voué aux oubliettes.
Né vers, né en, né le.
Un débat vain, oiseux et bientôt voué aux oubliettes.
Je fais ce post pour la postérité. Comme les autres posts d’ailleurs. Mais ce post a quelque chose d’anticipatif également. En fait, ce post porte sur ce débat, très porté par certains et qui porte sur les dates de naissance. Il n’est pas rare d’entendre certains dire : « Ecoutes, si tu veux, je te montre ma pièce et je t’apporte mon extrait de naissance ». Tout ceci pour te dire qu’il est né LE, c’est-à-dire à une date précise. Et ces personnes te parlent comme si elles avaient dicté leur volonté aux aléas. C’est bien, c’est même très bien d’être né LE. Je n’ai rien contre. Mais ceux qui s’en enorgueillissent doivent ou devraient avoir le triomphe modeste. Pour le simple fait qu’être né LE, est juste basé sur un certain nombre d’aléas sur lesquels l’individu naissant ou en instance de naître ne peut nullement agir. Sont de ces aléas, la localité de naissance, le moment de naissance et l’avancée du progrès. Il suffit que la localité soit une ville. A défaut d’une ville, il suffit que le village dispose d’un centre de santé érigé en centre secondaire d’enregistrement des naissances et le tour est joué. Il y’a également le moment si c’est au village, ou même en ville. Bref. Avec un certain nombre d’aléas, tu te retrouves né LE. Et il y’en a qui s’en enorgueillissent. Comme s’ils avaient dicté leurs désidératas à tous ces aléas. Passons….
Passons et arrivons aux nés vers, nés en et finalement nés LE par contraintes. Les nous autres là. Soit dit, en passant. Là également, les aléas y sont pour beaucoup du moment où la majorité des nés vers et des nés en, sont nés dans des villages ou même dans des hameaux de culture. Ils sont donc nés loin, très loin de toute possibilité de se faire enregistrer et de bénéficier d’un extrait de naissance en bonne et due forme. Certes il y’a certains qui font ce qui est couramment appelé suspension d’âge pour des raisons qui leurs sont propres. Mais la plupart des nés vers et des nés en, sont nés sous ces appellations par le simple fait du hasard. D’ailleurs, la plupart n’ont eu leur date de naissance que lorsqu’ils devraient établir leurs jugements supplétifs d’acte de naissance, en classe de CM2 pour ceux qui sont allés à l’école classique ou lorsqu’ils ont voulu, à l’âge adulte, établir leurs pièces d’identité où l’extrait de naissance est exigé. Donc regarder de haut un né vers et un né en, c’est vraiment faire preuve, je dirai, de peu d’humilité. Le né vers et le né en sont juste des victimes des aléas. Tout comme le né LE qui lui, a bénéficié de ces mêmes aléas. Mais bref.
Bref parce que, actuellement et finalement, le même hasard a fait que les nés vers et les nés, sont devenus des nés LE. Actuellement et suivant des contraintes administratives, soit tu es né le 31 décembre, soit tu es né le 1er janvier. Et cela ira changeant. N’eût été la situation sécuritaire que traverse notre pays, beaucoup d’enfants naîtraient dans des centres de santé et le problème était réglé. Mais de toutes les façons, la situation sécuritaire n’est qu’un intermède. Bientôt, très bientôt, beaucoup sinon, tous les enfants naîtront dans des centres de santé ou même dans des centres urbains. Donc, le problème est réglé et sera réglé, si je puis m’exprimer de la sorte. Bref.
Né vers, né en, né LE. Voilà un débat vain, oiseux et voué aux oubliettes. Bientôt, très bientôt.
En attendant, nous sommes aujourd’hui, vendredi, le 18 octobre 2024. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.
Hama Hamidou DICKO.
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