Le Persévérant

GREVE  DES GREFFIERS

Le Tribunal de Grande Instance de Dori paralysé.

A Dori, le mouvement des greffiers est largement suivi. C’est en tout cas le constat que nous fait ce Vendredi 27 Novembre 2015. En quête d’un casier judiciaire pour un de nos amis empêché par la distance, nous nous y sommes rendus à partir de 7h30. A notre grande surprise, il n’y avait personne. Nous avons mis cela sur le compte du froid matinal. Au bout d’un moment d’attente,  nous décidons de nous renseigner auprès d’une Dame qui s’affairait pour sa cafétéria. «Il n’y a personne car les greffiers sont en grève» nous-a-t-elle répondu. Nous avons toutefois décidé de revenir pour voir. A notre deuxième passage aux environs de 8h30, nous avons trouvé des agents de la garde de sécurité pénitentiaire. «Bonjour, nous sommes venus pour des renseignements pour un casier judiciaire» avons-nous introduit. «Il n’y a personne» nous a répondu l’un d’entre eux, dans la courtoisie. «Mais vous pouvez entrer dans le bâtiment voir pour que vous ne pensiez que nous vous avons refusé l’accès» s’est-il empressé d’ajouter. Suite à notre expression d’étonné, le même agent nous a dit ceci: «les greffiers sont en mouvement». Et ce mouvement est vraiment suivi au TGI de Dori car, en lieu et place d’un service grouillant du monde à son habitude, ce sont des locaux proprement nettoyés mais vides qu’il nous a été donnés de voir ce Vendredi. A quand la reprise des services? La balle est dans le camp de l’Etat, seul responsable de la grève des greffiers. En attendant, ce sont des usagers qui paient les pots cassés. Vivement donc un consensus autour de cette question.

Hama Hamidou DICKO

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