Le Persévérant

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AUTORITES UNIVERSITAIRES DU BURKINA FASO. Décloisonnez le savoir et répandez la science !!!

AUTORITES UNIVERSITAIRES DU BURKINA FASO.

 

Décloisonnez le savoir et répandez la science !!!

 

Avant tout propos, je précise qu’il y’a eu des efforts qui ont été fournis et qui méritent d’être salués. C’est ce que j’avais déjà fait et je le réitère encore. Des efforts dans le sens d’ouverture des universités ou des centres universitaires, un peu partout au Burkina Faso, ceci est une réalité palpable actuellement. Et personnellement je fais partie des bénéficiaires de cet élargissement de l’offre éducative au niveau du supérieur. Me voilà titulaire d’une Licence en Sociologie ; chose qui n’aurait pas été possible sans cet élargissement. Gratitude renouvelée à tous les acteurs.

 

Et dans la même lancée, je trouve que cet élan et cet élargissement de l’offre éducative au niveau du supérieur méritent d’être poursuivis et consolidés. Donc, chères autorités universitaires du Burkina Faso, décloisonnez le savoir et répandez la science !!!

 

Pourquoi et comment faire ?

 

Pourquoi faire ? Pour justement permettre à tous ceux qui, assoiffés du savoir et de la science, de pouvoir s’abreuver. Ils sont nombreux et j’en fais partie, ceux qui, sans tenir compte de leur âge, voudraient pousser le plus loin possible dans leurs études afin de repousser au plus loin possible, les frontières de l’ignorance. Dotés d’une volonté farouche et d’une persévérance à toute épreuve, ils ne demandent qu’à apprendre, encore et encore. D’ailleurs ne dit-on pas qu’on ne finit jamais d’apprendre ? Et en continuant d’apprendre, le bénéfice ira, j’en suis convaincu, au-delà de leur petite personne. Il faut également tenir compte d’une certaine catégorie d’étudiants qui, une fois la Licence validée, sont contraints de s’arrêter là, malgré leur volonté de continuer, n’ayant pas la possibilité d’aller à Ouagadougou ou à Bobo-Dioulasso ; dans une moindre mesure à Koudougou, à Ouahigouya ou à Dédougou. La majeure partie des universités ou des centres universitaires publics actuellement au Burkina Faso, n’offre pas le cycle du Master, hormis Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et accessoirement Koudougou, Ouahigouya et Dédougou. Sauf erreur ou omission de ma part. Bref, ceci dit, venons-en au comment faire.

 

Comment faire ? Simple vous dirai-je même si je sais que rien n’est simple, rien n’est facile. Mais tout de même, je dirai, tout simplement en ouvrant le cycle du Master dans les universités et les centres universitaires au niveau des régions. Jusque-là, quand on voit une annonce de recrutement d’étudiants pour le cycle du Master, si ce n’est l’Université Joseph Ki-Zerbo, c’est l’Université Thomas Sankara à Ouagadougou ou l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso ou souvent Norbert Zongo de Koudougou, Lédéa Bernard Ouédraogo de Ouahigouya ou Daniel Ouezzin Coulibaly de Dédougou. Et convenez avec moi ou du moins je vous répète ce que vous saviez déjà : Il n’est pas à la portée de beaucoup d’aller à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Ouahigouya ou à Dédougou. Donc ouvrir le cycle du Master dans les universités et les centres universitaires de proximité, ce serait justement décloisonner le savoir et répandre la science. Et je n’ai pas besoin d’argumenter sur le bénéfice pour un pays d’avoir un grand nombre d’individus de sa population avec un niveau universitaire assez élevé.

 

Je sais que cela ne va pas de soi. On parlera des conditions, des moyens humains et matériels et autres obstacles à cette requête. Entre autres, les Docteurs de rang A ou d’un certain niveau selon la réglementation dans le domaine. Mais à tout cela, je répondrai que c’est possible. Personnellement, le premier obstacle que je vois, c’est la volonté. Tenez !!! Quand les centres universitaires ont été ouverts, beaucoup ont été d’abord adossés à des universités, soit Joseph Ki-Zerbo et Thomas Sankara à Ouagadougou, soit Nazi Boni à Bobo-Dioulasso. D’ailleurs le Centre Universitaire de Dori est toujours adossé à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou. Donc par un mécanisme pareil ou toute autre initiative, on pourrait appuyer les personnels de ces universités ou centres universitaires pour ouvrir le cycle du Master. Bref.

 

Certains me diront : tu racontes ce que tu veux. Justement, je raconte ce que je veux, ce que je souhaite à moi-même mais également à beaucoup d’autres qui sont dans la même situation. Et je reste toujours convaincu que les bénéfices iront au-delà de nos petites personnes.

Autorités universitaires du Burkina Faso : décloisonnez le savoir et répandez la science !!! C’est une supplique. C’est une demande. C’est un cri de cœur. C’est un espoir. Merci beaucoup d’y prêter attention et d’y apporter une réponse favorable.

 

Nous sommes nombreux par exemple qui espérons et attendons un Master en Sciences Sociales et un autre Master en Sciences Exactes au Centre Universitaire de Dori. Et nous ne sommes pas les seuls. En tout cas je sais que je ne suis pas le seul qui en espère.

 

Vivement donc le retour de la sérénité et de la sécurité au Burkina Faso et partout où besoin est actuellement. En attendant, nous sommes aujourd’hui, dimanche, le 10 août 2025. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.

 

       Hama Hamidou Dicko.

 



10/08/2025
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