RENCONTRE TRUMP - POUTINE. Quand Anchorage nous envoie un message subliminal.
RENCONTRE TRUMP – POUTINE.
Quand Anchorage nous envoie un message subliminal.
Le vendredi 15 août 2025 devant des centaines de journalistes et en face du monde entier grâce à la magie de la technique et de la technologie, Donald Trump le Président Américain, a reçu Vladimir Poutine, le Président Russe, à Anchorage, dans l’Alaska, le grand Nord des Etats-Unis d’Amérique. Anchorage est à environ 6.800 Km de Washington, la capitale fédérale. Et il se dit que Poutine, pour des raisons d’itinéraire aérien, a parcouru environ 23.000 Km pour y être.
Si je parle de la rencontre Poutine – Trump, ce n’est pas pour évoquer la chaleur avec laquelle Trump a accueilli Poutine. Ce n’est pas non plus pour parler de la chaleur qui étouffe le monde, au propre comme au figuré ; (in)humainement comme climatiquement. C’est d’ailleurs peut-être pour éteindre ou atténuer cette étouffante chaleur mondiale que Trump a reçu Poutine, à Anchorage, dans l’Alaska réputé pour sa froidure.
Cette rencontre a cristallisé les regards et les attentions de plusieurs manières. Personnellement, c’est le message subliminal de Anchorage que je retiens. De cette rencontre, je retiens que dans certains pays, les autres villes n’ont rien à envier à la capitale. La capitale ne l’est que de façon administrative mais tout ce que la capitale peut faire, plusieurs autres villes pourraient ou peuvent le faire. Même Vladimir Poutine quand il rencontre ses invités en Russie, la plupart du temps, c’est à Sotchi, la ville balnéaire russe qui n’a rien à envier à Moscou, la capitale. D’autres villes russes abritent également des rencontres, en fonction de la symbolique ou du message à envoyer au monde ou aux invités.
Ainsi, Anchorage nous parle, disais-je. Anchorage nous envoie un message subliminal. Voilà une ville presque oubliée mais que Trump vient de dépoussiérer à la face du monde avec cette grande rencontre historique. Que dire de chez nous, en Afrique ?
Dans la majeure partie des pays africains, donc y compris le Burkina Faso, l’essentiel se passe à la capitale et dans la capitale. Souvent des villes dites ou supposées deuxièmes d’un pays africain n’ont de ville que de nom. Quelques rues bitumées, généralement la principale voie qui traverse la ville. Quelques endroits un peu attrayants et puis c’est tout. Plus rien. Depuis bientôt six décennies d’autonomie. Le Capitaine Thomas Sankara avait commencé une exception. Selon des témoignages, il avait reçu des ambassadeurs accrédités au Burkina Faso, dans la ville de Nouna. Ce n’était pas pour dire que la ville de Nouna avait des infrastructures assez avancées à l’époque, mais c’était plutôt pour dire à ces ambassadeurs : voyez la réalité de mon pays. Bref.
Et puis, malheureusement après lui, on est retombé dans un développement déséquilibré. La capitale grossissait, les autres villes s’atrophiaient. Espérons qu’avec les élans pris, de-ci, de-là, on en sortira de cette situation. En tout cas la rencontre de Anchorage, au-delà de tous les autres aspects, pourrait nous encourager et nous stimuler. C’est vraiment le message que j’ai retenu. Et j'y crois et j'en espère. Vivement donc le retour de la paix et de la sérénité, partout où besoin est actuellement.
En attendant, nous sommes aujourd’hui, samedi, le 16 août 2025. Que Dieu veuille et veille. Que Allah nous garde et nous guide.
Hama Hamidou Dicko
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