Le Persévérant

Burkina Faso : Malgré l’insécurité, certains amis sont toujours restés.

Depuis fin 2015 et au début de 2016, le Burkina Faso s’est peu à peu installé dans un cycle de violences terroristes. Depuis lors également, le Burkina Faso, a vu certaines de ses localités taxées de zones rouges. Et cette situation a eu des conséquences socioéconomiques fâcheuses sur le pays. Beaucoup de partenaires, notamment Occidentaux, surtout ceux qui intervenaient directement sur le terrain, hésitent à prendre la destination du Burkina Faso. Nous disons bien certains car et heureusement, malgré les risques liés à l’insécurité, d’autres sont restés. Sont de ceux-là, ces amis Occidentaux, plus précisément français qui sont restés et qui continuent de s’investir pour le bonheur de leurs semblables burkinabè. De Banfora à Zorgho en passant par Guiè, les bons samaritains continuent leurs œuvres de bien-être social. Nous les avons rencontrés à Ouagadougou ce samedi 06 avril 2019. «Je m’appelle Guy Veillas et je suis le délégué des Amis des Enfants du Monde», nous a confié Guy. «Moi, je suis Alain et je suis le coéquipier de Guy». Parlant de leur structure, ils nous apprendrons que c’est une association présente dans treize pays dont le Burkina Faso. Au Burkina Faso, ils sont présents depuis 2007. Les Amis des Enfants du Monde s’occupent surtout de l’enfance déshéritée.

Au Burkina Faso, la structure intervient à Guiè, à Banfora, à Kamboïnsin et bientôt à Zorgho, dans la limite du possible. L’association des Amis des Enfants du Monde intervient auprès des orphelinats et autres aides à l’enfance. Pour financer leurs réalisations, l’association des Amis des Enfants du Monde, compte sur ses partenaires à travers des dons, des parrainages, des spectacles et autres manifestations. «Nous ne sommes pas aidés par le Gouvernement français pour nos réalisations» nous ont-ils précisé. Parlant de la situation sécuritaire, ils nous confieront que leur souhait est de voir «le Burkina Faso se stabiliser et retrouver sa place d’antan dans le concert des nations». Et quelles sont leurs perspectives ? Avons-nous voulu savoir. «Nous allons revenir de plus en plus au Burkina Faso. Nous allons tisser de bons liens. Nous ne vous laisserons jamais tomber, quoi qu’il arrive» ont-ils répondu en chœur. Guy, Alain, Claire Ligny, leurs amis et tous ceux et toutes celles qui comme eux continuent de se battre, prouvent de ce fait, si besoin en était, que le Burkina Faso est et reste toujours fréquentable. Merci et bon vent à l’association des Amis des Enfants du Monde.

Hama Hamidou DICKO

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