Le Persévérant

CORIS BANK INTERNATIONAL.

Un billet de dix mille francs CFA créée la polémique à l’agence de Dédougou.

«L’argent est le nerf de la guerre» ont dit certains, «l’argent n’a pas d’odeur» ont répliqué d’autres. En tout cas, le constat qui se dégage de nos jours est que tout tourne autour de l’argent, si bien qu’il créée pas mal d’histoires, de polémiques, pour peu qu’il y’a une petite incompréhension entre les interlocuteurs dans une tractation ou dans une transaction financière. C’est ce à quoi il nous a été donné d’assister  ce Jeudi 29 Août 2013 à l’agence de Coris Bank International de Dédougou.

Comme d’habitude dans une agence, tous les clients étaient concentrés chacun sur le problème qui l’a améné en banque. Mais ce Jeudi 29 Août 2013, notre attention a été tout de même perturbée lorsque les voix ont commencé à se chevaucher entre le guichetier et une cliente de la banque. En effet, il était 08h40 lorsqu’une dame s’est présentée au guichet N⁰2 de Coris Bank International, agence de Dédougou. Elle voulait effectuer un versement. Jusque-là, pas de problèmes. Mais les choses ont tout de suite changé lorsque l’agent au guichet a détecté un «faux billet» de dix mille francs CFA dans la somme à lui remise par la dame. Avec un calme olympien, l’agent fait savoir à la dame qu’il ya «un billet de dix mille francs CFA qui est faux» dans son argent. Cette dernière conteste, proteste mais ne fait pas démordre l’agent qui a continué à lui expliquer calmément que son billet de dix mille francs CFA était faux. Non satisfaite ou non convaincue, nous ne saurons le dire toujours est-il que la cliente en question est ressortie pour revenir plus tard avec un jeune homme qui est venu dire à l’agent au guichet que «nous avons un détecteur de faux billets à notre niveau», par conséquent, ce billet ne saurait passer inaperçu dans leurs contrôles. Piqué au vif, le guichetier a pris le billet incrimé et un autre billet, bon celui-là, les présenter au jeune homme et à la dame avant de les froisser et de les déposer sur le comptoir en leur disant ceci : «voyez-vous-même si ces deux billets sont pareils.  Même à l’œil nu, ils n’ont pas la même couleur» avant d’ajouter à l’endroit du jeune homme que «si tu ne connais pas ton travail, ce n’est pas à toi de venir m’apprendre le mien». S’adressant à son collègue et voisin au guichet N⁰3, mais en parlant toujours du jeune homme qui accompagnait la cliente, il ajoutera ceci : «S’il a un détecteur de faux billets qui laisse passer des faux billets, il a intérêt à quitter son travail sinon on viendra le faire partir de son poste un jour où il s’attend le moins». Pour éviter toute polémique supplémentaire ou ne voulant pas attirer davantage l’attention des autres clients, le guichetier a demanadé à la dame en question d’aller chercher un billet de substitution. C’est ce que fit cette dernière et les choses rentrèrent dans l’ordre. Quant au sort du faux billet de dix mille francs CFA en question, nous ne pourrons dire ce qu’il en est advenu. En tout cas cette polémique montre une fois de plus jusque où les questions liées à l’argent peuvent conduire de nos jours. Toujours est-il que cette polémique a eu pour avantage d’interpeller tout un chacun quant à la réalité de la circulation de faux billets. Donc en plus de la vigilence, prions Dieu qu’il nous épargne de pareilles déconvenues.