Le Persévérant

«Le Français est une chance», c’est sous ce thème que la Journée Internationale de la Francophonie a été célébrée le Mercredi 20 Mars 2013 au Burkina Faso.  Si on s’accorde tous sur le fait que le Français est une chance, il y’a une urgence sur laquelle nous devons rapidement convenir pour y trouver des solutions idoines et pérennes. En effet c’est un truisme de dire que le Français est menacé. Nous ne parlerons  pas ici de la concurrence de l’Anglais même si celle-ci est une réalité. Nous voulons plutôt évoquer l’effort individuel que chacun et chacune devra fournir si nous tenons vraiment à sauver et à restaurer le Français dans ses lettres de noblesse. Tenez, il n’est pas rare, à Nouna, d’entendre des élèves du second cycle préparer leurs exposés de Français en Dioula. Nous ne sommes pas contre nos langues nationales. Mais il urge de faire quelque chose pour ne pas perdre cet outil qui justifie notre adhésion à la Francophonie, qui nous permet de communiquer entre nous et qui n’est autre  que le Français justement. L’une des meilleures voies serait la réhabilitation et le renforcement des capacités des Centres de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC) pour les localités qui en disposent et leur création dans les localités qui n’en disposent pas. En tout cas le Burkina Faso tout entier y gagnerait.