L'Aïd-El-Adha célébrée à Nouna dans la Province de la Kossi, au Burkina Faso.
AÏD-EL-ADHA OU LA FÊTE DU MOUTON.
La ville de Nouna a fêté le Samedi 04 Octobre 2014.
La chahada ou la profession de la foi; les cinq prières quotidiennes, la zakat ou l’aumône; le carême et le pèlerin ou hadj. Ce sont là les cinq piliers de l’Islam. Pour justement marquer la fin du hadj, les musulmans immolent un animal, un mouton de préférence pour se souvenir de la soumission totale d’Ibrahim à son Dieu qui lui avait intimé l’ordre d’égorger son unique fils, Ismaël. Cette fête cyclique a bien été respectée à Nouna, dans la Province de la Kossi, au Burkina Faso. C’était ce Samedi 04 Octobre 2014 sur l’esplanade de la Mairie de ladite ville.
08h55 minutes, c’est l’heure exacte à laquelle l’Imam du jour, El Hadj Moustapha Dramé a débuté les deux rakats marquant la prière de l’Aïd-El-Adha. Mais auparavant, c’est une place de l’esplanade de la Mairie grouillante du monde qu’il nous a été donnée d’observer à notre arrivée sur les lieux aux environs de 08h30 minutes. Hommes, femmes, enfants, personnes âgées… Bref, toutes celles et tous ceux qui pouvaient effectuer le déplacement y étaient. Les indigents et les garibous mais aussi les préposés à la collecte de l’aumône pour la mosquée, se faufilaient à travers des rangées bigarrées des couleurs des plus ternes aux plus chatoyantes. Les mains, les petites besaces ou les écuelles se tendaient et se repliaient avec une piécette par-ci et rarement un billet par-là. Et pour cause, chacun et chacune voulait accompagner ses invocations par un don quelconque. Aussitôt arrivé, l’Imam El Hadj Moustapha Dramé accompagné d’une forte délégation de la communauté musulmane ne tardera pas à courber les deux rakats et avec derrière lui, toute une foule silencieuse, attentive et disciplinée. Dans les rangs, El Hadj Adama Konaté, l’Imam titulaire de la ville de Nouna mais qui pour des raisons de santé a cédé sa place à l’Imam El Hadj Moustapha Dramé qui, après les deux rakats a aussitôt livré son sermon aux fidèles musulmans. La crainte de Dieu, la paix, la santé et la cohésion sociale étaient entre autres, les maîtres mots. Juste après ce sermon, l’Imam procéda à l’immolation sacrificielle du mouton donnant ainsi le top départ au respect pour cette année, à cette prescription religieuse faite à tout musulman. Et ce fut l’explosion pour les salutations, les bénédictions et les congratulations. Les chefs des familles hâtaient le pas pour rentrer immoler chacun sa bête et faire la ronde des salutations dans certaines familles avec lesquelles chacun partage une proximité quelconque. Pour les femmes, ce sont les rondes des plats qui commençaient. Quant aux enfants, ce sont aussi des rondes qui commençaient mais des rondes de quêtes déguisées en rondes de salutations. Bref, en tout cas la fête fut belle car elle s’est passée à notre connaissance dans la paix, la santé, la cohésion sociale donc dans l’allégresse et la joie. «Que l’Eternel nous garde et nous guide». C’est l’invocation qu’on peut formuler en guise de chute à ce récit.
Hama
Hamidou
DICKO
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