La discorde persiste à Doumbala
COMMUNE RURALE DE DOUMBALA. Les nuages de la discorde tardent à se dissiper. La salle des délibérations de la mairie de Nouna a abrité une fois de plus une rencontre de conciliation sur la situation de ni guerre ni paix qui prévaut dans la commune rurale de Doumbala, et ce relativement à la mise en place des organes dirigeants du conseil municipal de ladite commune. C’était ce dimanche 07 avril 2013 en présence des deux parties belligérantes, des hommes des médias et bien sûr de N. Antoine Ouédraogo, le haut-commissaire de la province de la Kossi et initiateur de ladite rencontre. Ces temps-ci, la situation sociopolitique est loin de la sérénité dont a besoin la commune rurale de Doumbala pour enclencher son développement. En effet, c’est après plusieurs rencontres et conciliabules sous la houlette du Haut-commissaire de la province de la Kossi, N. Antoine Ouédraogo que les organes dirigeants du conseil municipal de la commune rurale de Doumbala ont été mis en place le vendredi 15 mars 2013 en l’absence d’un deux camps qui prétendaient au perchoir de cette commune. En rappel, deux camps, tous du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se disputent la mairie de Doumbala. L’un des camps est conduit par Marc Domboa, maire sortant et réélu lors de cette échéance du 15 mars 2013. Le deuxième camp est mené par Godefroy Dakuyo qui trouve que Marc Domboa doit laisser la place pour une autre expérience dans le développement de cette localité. C’est son camp qui a boycotté l’échéance du 15 mars 2013. C’est certainement en saisissant la portée de ce boycott constaté lors de la mise en place du bureau communal de Doumbala que Monseigneur Joseph Sama, Evêque de Nouna a conduit une mission de médiation le jeudi 28 mars dernier à Doumbala. Composée de l’évêque Sama, de son vicaire général, Bernard Konaté, du pasteur Jacques Coulibaly de l’alliance chrétienne et d’El Hadj Harouna Sanfo de la communauté musulmane, cette délégation avait pour but principal de désamorcer la bombe à retardement qui menaçait comme une épée de Damoclès, la commune concernée. Mais peut-on dire que cette mission a porté ses fruits? Question à laquelle il est très difficile de répondre pour le moment, tellement les positions sont restées braquées, du moins jusque-là. C‘est ce qui a conduit le Haut-commissaire de la province de la Kossi, N. Antoine Ouédraogo, à initier cette «ultime rencontre» selon ses propres mots. A cette occasion, il s’est fait accompagné du secrétaire général de la province de la Kossi, Yaya Sanou; du préfet de département de Bomborokuy; du Commandant de la compagnie de la gendarmerie nationale de Nouna et du Directeur provincial de la police nationale de la Kossi, le commissaire Karim Blaise Zangré. L’unique but de cette rencontre était la conciliation entre les fils et filles de la commune rurale de Doumbala pour permettre à celle-ci d’enclencher son développement. Tour à tour, les deux parties ont été invitées à s’exprimer en vue de trouver un consensus quelconque. Mais au bout d’une heure cinq minutes (01h05mns) d’horloge de débats infructueux, le Haut-commissaire N. Antoine Ouédraogo, était obligé de mettre fin à cette rencontre. Néanmoins, un engagement de taille a été obtenu de la part des protagonistes qui ont décidé de se retrouver entre eux pour discuter et trouver un consensus qu’ils porteront à la connaissance du Haut-commissaire au plus tard le 17 avril 2013. C’est donc la date du mercredi 17 avril 2013 qui a été retenu pour écrire un autre épisode de ce qu’il convient de qualifier «le feuilleton illisible de la mairie de Doumbala». Mais en attendant cette échéance, le haut-commissaire Ouédraogo et Yaya Sanou, le secrétaire général de la province de la Kossi, ont fait appel, et ce en s’adressant aux protagonistes, à leur amour pour Doumbala et à leur sens élevé de discernement pour mettre de côté leurs intérêts égoïstes et personnels et ne voir que le développement de leur maison commune qu’est la commune de Doumbala. Espérons que le mercredi 17 avril 2013 verra sonner l’heure de la cohésion, de la paix, de l’entente et de la cordialité entre les fils et filles de cette commune, gage de toute action commune qui vise le développement.
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