Le Nigéria en lutte contre les déviances sexuelles.
VOTE D’UNE LOI ANTI-MARIAGE GAYS ET LESBIANS.
Quand le Nigéria montre la voie aux autres pays africains.
Le mercredi 29 mai 2013 la France célébrait le premier mariage entre deux personnes de même sexe ouvrant ainsi le bal à ce genre d’unions sur les terres ancestrales de Molière, Rabelais et autres Marat. C’est tout à son aise quand on sait que ce pays, la France donc, est le berceau des Droits de l’Homme depuis la révolution française de 1789. C’est d’ailleurs sur l’argumentaire de la liberté et de l’égalité des droits que se sont basés les défenseurs du fameux «mariage pour tous» qui n’a pas fini de faire des gorges chaudes, pour faire passer leur texte aux instances décisionnelles de ce pays. Mais, puisqu’il ya un mais. Vu sous nos tropiques, le mariage pour tous est une aberration et une déviance dont il faut le plus vite se prémunir. Culturellement et religieusement, cette pratique n’est pas la bienvenue en Afrique. C’est la descendance qui fait et fera la continuité de l’espèce humaine. C’est vrai qu’avec les progrès techniques et scientifiques, il est possible de concevoir et de mettre au monde un enfant. Mais quel enfant? Là est toute la question. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme disait justement Rabelais. En Afrique et plus précisément dans les villages, il n’est pas rare de voir des familles s’inquiéter après quelques années de mariages de leurs enfants sans l’avènement d’un enfant justement. C’est pour dire à quel point la place de l’enfant dans le couple, surtout celui africain, est importante. Connaissant la capacité inouïe de l’Africain à singer l’Occidental, et ce sans discernement, il était donc urgent de prendre des mesures idoines. Sans aller jusqu’à l’extrémité du président gambien, Yaya Jammeh qui promet de pendre haut et court tout individu qui s’adonnerait à des pratiques homosexuelles, le grand Nigeria vient de montrer une voie aux autres pays africains. En effet, comme une réponse du berger à la bergère face à ce qui vient de se passer en France, le parlement nigérian a voté une loi qui prévoit une peine d’emprisonnement ferme de 14 ans pour tout individu pris en flagrant délit d’homosexualité. Et c’est tant mieux, disons-nous car cette histoire de mariage pour tous est une lubie sans tête ni queue. «Le monde s’effondre» avait titré ce visionnaire Nigérian Chinua Achébé. En votant une telle loi, le Nigeria n’a fait que lui rendre hommage et tenter ainsi de préserver ce qui reste debout du «monde africain». Le vin est tiré et il va falloir le boire jusqu’à la lie. «Le mal est malin» comme l’ont si bien chanté ces deux rappeurs burkinabè à savoir Malcom et David Le Combattant du groupe musical Faso Komba. Cela pour dire ici que les adeptes de cette pratique qui, en Afrique ici pourrait prendre des tournures de satanisme, ne ménageront aucun effort pour l’imposer sur ce continent ouvert et consommateur de tout. Il va donc falloir au Nigeria, une dose herculéenne de courage et une vigilance à nulle autre pareille pour ne pas tomber sous leurs coups de boutoirs qui ne manqueront d’ailleurs pas. Toujours est-il que le Nigeria a tout le mérite d’avoir pris le taureau par les cornes en montrant aux autres, la voie à suivre. Reste maintenant à ces autres pays africains de lui emboîter le pas sur cette voie suffisamment escarpée qu’il, c’est-à-dire le Nigéria, vient d’emprunter.
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