Le programme HIMO en marche à Nouna.
LE PROGRAMME PRESIDENTIEL «HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE» HIMO.
«C’est une véritable bouée de sauvetage pour la Commune Urbaine de Nouna» dixit Pascal Symboro, le 1er Adjoint au Maire.
Pour élargir l’offre d’emplois et permettre à la jeunesse de s’occuper sainement, le programme Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) a été mis en place. La Commune Urbaine de Nouna fait partie des localités où ce programme est mis en œuvre. Pour mieux nous imprégner de son déroulement, nous avons fait un tour à la Mairie de Nouna où nous avons trouvé une foule impressionnante de jeunes en quête d’emplois. C’était ce matin du Lundi 19 Août 2013.
C’est une foule des grands jours que nous avons trouvée devant les locaux de la Mairie de Nouna aux environs de 09h15 minutes. Pour mieux comprendre la situation, nous nous sommes dirigés vers le bureau de Pascal Symboro, le 1er Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Nouna. «Vous êtes très bousculés ce matin, Mr le Maire» avons-nous lancé après les salutations d’usage. «Effectivement et comme vous le constatez vous-même avec nous, nous sommes vraiment très bousculés» nous a-t-il répondu avant de nous inviter à nous asseoir pour en savoir davantage. Et des explications fournies par Mr Symboro, il ressortira que cette forte mobilisation de la jeunesse nounaise ce matin devant les locaux de la Mairie s’explique par «la mise en œuvre du programme présidentiel intitulé la haute intensité de main d’œuvre qui permet d’offrir du travail à la jeunesse». Poursuivant ses explications, Mr le 1er Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Nouna nous fera comprendre que sa commune a bénéficié d’un quota de 120 jeunes, filles comme garçons, sans distinction aucune. C’est un contrat individuel que chaque prestataire signe avec la Mairie et le recrutement s’est fait par ordre d’arrivée après la diffusion d’un communiqué radiophonique relatif à ce projet. Le contrat signé va du 1er Août au 31 Décembre 2013 et permet à chaque jeune signataire de bénéficier d’une allocation mensuelle de 37.000 francs CFA. Les jeunes ainsi recrutés sont subdivisés en 3 groupes de 40 personnes avec 3 chefs d’équipes et 2 superviseurs. Toujours suivant les explications de Mr Symboro, c’est le programme présidentiel qui finance le projet et le suivi local est assuré par la Direction Provinciale des Infrastructures et du Désenclavement de la Kossi. «Mais c’est à quel genre de travail que sont assujettis les signataires?» avons-nous voulu savoir. «C’est un travail manuel qui demande de la force physique. Il s’agit pour nous à Nouna ici, de faire curer les caniveaux, d’enlever les ordures et de combler les nids de poules de certaines rues de la ville. Il faut préciser que c’est un travail qui concerne pour le moment, uniquement la ville de Nouna» nous a répondu Pascal Symboro, le 1er Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Nouna. «Pour notre ville, ce programme est une véritable bouée de sauvetage du moment où il permet d’assainir la ville et d’occuper sainement la jeunesse moyennant finance; toute chose qui permet aux prestataires de subvenir un tant soit peu à leurs besoins» nous a-t-il confié. Ces propos ont été corroborés par certains signataires qui ont accepté répondre à nos questions. Pour Balkissa Ki, ce programme est le bienvenu. «J’ai entendu un communiqué radiophonique qui demande aux jeunes de venir s’inscrire pour participer à ce programme. Comme je suis jeune, je suis venue pour apporter ma part à la construction de la Commune. C’est vraiment une bonne chose car ce programme nous permettra d’avoir quelque chose à chaque fin de mois et je suis franchement très contente» nous a-t-elle dit. C’est la même joie que ressentait François Sanou. «Je suis venu avec ma pièce d’identité et j’ai été retenu car je suis venu avant la clôture des inscriptions. Je suis très content et prêt pour les travaux qui nous attendent» a-t-il lâché, l’air très joyeux. En tout cas, de la joie, il y’avait à la Mairie de Nouna ce matin, mais des appréhensions aussi se lisaient sur certains visages; des appréhensions dues à l’attente et à l’inquiétude mêlée à l’espoir de se faire recruter à la place des absences car des désistements, il y’en eu aussi nous a fait savoir le 1er Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Nouna. Qu’à cela ne tienne, «les absents sont remplacés au pied levé car il y’a beaucoup de jeunes qui attendent des opportunités pareilles et à notre niveau, nous ne forçons personne et nous n’allons pas aussi brimer ceux et celles qui veulent travailler» a conclu Pascal Symboro, le 1er Adjoint au Maire de la Commune Urbaine de Nouna.
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