Le Persévérant

PROGRAMME SPECIAL DE CREATION D’EMPLOIS POUR LES JEUNES ET LES FEMMES. Un test pour départager les postulants de la Kossi. Le Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, après un succès rencontré lors de la première conduite du Programme Spécial de Création d’Emplois pour les Jeunes et les Femmes, a décidé de le reconduire. Cette reconduction était ardemment attendue par la composante concernée par ce programme. En tout cas ce n’est pas la jeunesse de la Kossi qui dira le contraire; elle qui a pris d’assaut la Direction Provinciale de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi de la Kossi, toute chose qui a contraint Wend Yam Julien Kinda, le Directeur Provincial dudit Ministère à organiser, ce jeudi 1er Août 2013, un test pour plus d’équité et de transparence dans le choix des postulants. A l’annonce de la reprise du Programme Spécial de Création d’Emplois pour les Jeunes et les Femmes, la Direction Provinciale de la Kossi a été prise d’assaut. Wend Yam Julien Kinda, le DP comme on l’appelle, et Hamadou Diallo, son agent ainsi que leurs personnels d’appuis composés uniquement de bénévoles se sont retrouvés tout de suite débordés par l’affluence des demandes écrites. Pour décanter la situation et donner à tout le monde les mêmes chances, Mr Kinda et son agent Diallo se sont décidés à organiser un test pour tous ceux et toutes celles qui ont postulé pour les stages dans les structures privées de la place. Ce test a eu lieu ce matin du jeudi 1er Août 2013. Pour ce faire, et vu leur nombre, les candidats ont été scindés en deux groupes. Le premier a composé au Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC) de Nouna et le second, à la Maison de la Femme de Nouna. Le DP et son agent étaient assistés par Ibrahim Sawadogo du Service Provincial des Sports et des Loisirs de la Kossi. En procédant à 08h45 minutes, au lancement des épreuves au CELPAC de Nouna, Mr Kinda a tenu un langage de vérité aux postulants. En effet, «nous sommes contraints de passer par ce test» leur a-t-il dit. Poursuivant son propos, il fera savoir à ses interlocuteurs que la Kossi n’a obtenu que soixante (60) places pour les stages et sept (07) places pour les pré-emplois. Par contre, au secrétariat de son bureau, ils ont enregistré trois cent douze (312) demandes de stages; quarante cinq (45) de pré-emplois et cent quarante quatre (144) demandes pour le volontariat qui n’est même pas lancé d’abord. Au vu donc du nombre des demandes et des places disponibles, ce test était devenu inévitable a-t-il poursuivi. Toutefois, «le nombre élevé de demandes me fait savoir que vous avez pris à bras-le-corps ce programme qui a été conçu pour vous ». Après donc la phase des explications, s’en est suivie celle des questions de la part des postulants. Des questions qui ont toutes trouvé leurs réponses avec le DP Kinda et son agent Mr Diallo. Pour le test proprement dit, il était composé d’une partie de calcul et d’une partie de culture générale. Avant même de commencer, un postulant murmurait en ces termes : «ce n’est plus un test mais c’est devenu plutôt un concours». Après avoir distribué les sujets, les examinateurs d’une matinée ont demandé aux candidats d’éviter de tricher car «si vous tricher ici ou ailleurs dans la vie, cela pourrait vous conduire vers des horizons auxquels vous ne vous attendiez pas» leur a conseillé le Directeur Provincial de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi de la Kossi, Wend Yam Julien Kinda. Espérons que ces conseils ne sont pas tombés dans des sourdes oreilles; autrement ce serait très grave d’autant plus que ces conseils s’adressaient à la jeunesse. Mais en attendant, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce programme constitue une bouée de sauvetage pour cette jeunesse et au sortir du test, beaucoup se disaient optimistes quant au résultat.