Le traitement subi par les hommes des médias
De nos jours, rares sont les cérémonies officielles et mêmes privées souvent auxquelles les hommes des médias ne sont pas conviés. Cela démontre toute l’importance de la place qu’occupe la presse dans notre société actuelle. Mais là ou le bât blesse, c’est le traîtement qu’on fait subir aux hommes des médias lors desdites cérémonies. Tenez! Il n’est pas rare de voir que ceux-ci viennent à une cérémonie à laquelle ils ont dûment été invités et se retrouver à cours de places assises. Et cela, indépendamment de votre heure d’arrivée. Soit on ne vous a pas prévu des chaises, soit les quelques chaises estampillées ‘’presse’’ ne «couvrent» même pas la moitié des hommes des médias invités. De cette situation, les correspondants provinciaux des organes de presse semblent en souffrir le plus. Très facilement on vous répond : «les chaises qui sont là, ne sont pas destinées à la presse locale». Comme si «Le Pays», «l’Observateur Paalga», «Sidwaya», «Le Quotidien» et autres étaient édités en province. Et si l’envie vous prend de vouloir vous renseigner sur les places réservées à la presse, il peut même arriver qu’on vous rétorque «qu’on n’est pas pressé pour la presse». Bien que ce soientt souvent des acteurs locaux qui représentent ces organes, ils n’en demeurent pas moins des organes d’envergure nationale, voire internationale. Sans vouloir moraliser qui que ce soit, nous dirons tout simplement que les organisateurs des cérémonies gagneraient à revoir leur copie pour permettre à tout un chacun d’apporter sa touche dans la marche de la nation. En tout cas, c’est tout le monde qui y gagnerait.
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