Le Persévérant

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Nouna désigne ses sénateurs

ELECTIONS SENATORIALES AU BURKINA FASO.

Les électeurs de Nouna ont désigné leurs représentants.

Après le vote à l’Assemblée Nationale de la loi consacrant le bicaméralisme au Burkina Faso, voici venu le jour choisi pour la désignation des 39 conseillers municipaux qui siégeront au Sénat pour le compte des collectivités territoriales. A l’instar des autres communes du pays, la Commune Urbaine de Nouna a procédé au vote de ses représentants à la chambre haute du Parlement. C’était ce matin du dimanche 28 juillet 2013  dans la salle des délibérations de la Mairie de Nouna. Nous y avons fait un tour.

A notre arrivée à 8h15 minutes à la Mairie de Nouna, les opérations de vote avaient déjà débuté. Devant le bâtiment, quelques conseillers, qui après avoir accompli leur devoir de vote, devisaient en se donnant des nouvelles de leur village respectif, et ce, relativement à la saison hivernale qui commence tout de même à inquiéter à Nouna et dans ses environs. Sous le haut vent du bâtiment de la mairie, deux agents de la police nationale assurent la sécurité. Ils seront rejoints peu après par un troisième. Accueil cordial et chaleureux. «Tout se passe bien» nous ont-ils répondu avant de nous laisser accéder  à la salle des délibérations de la mairie de Nouna où se passaient les opérations de vote. A l’intérieur, la foule n’était pas impressionnante. «Nous avons débuté à 6h00 et pour le moment nous sommes à une vingtaine de votants. Tout se passe bien et nous prions DIEU pour qu’IL nous évite les problèmes» nous a renseigné le président du bureau de vote, Paul Zoumbara, conseiller municipal du village de Tombodougou. «C’est le Préfet du Département de Nouna (NDLR : Abou Zouré) qui a procédé à la mise en place des membres du bureau de vote» nous a-t-il précisé.  Pour Siriki Traoré, conseiller municipal du Secteur N07 (communément reconnu sous l’appellation de Koussiri), tout se passe bien et rien n’est à signaler. En rappel, le président et le secrétaire du bureau de vote sont tous les deux, militants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), le parti au pouvoir. Au moment où nous échangions avec eux, arrive un votant. «Qu’êtes-vous venu faire ici aujourd’hui ?» avons-nous introduit auprès de lui et ce, après qu’il ait fini de voter. «Je suis du village de Sériba. J’en suis le conseiller municipal, militant du Congrès pour la Démocratie et le Progrès. Je suis venu voter pour le Sénat» nous a-t-il  avancé d’un trait avant de dire au revoir à toute la salle. Assises en face du bureau de vote, deux personnes observent les mouvements et tout ce qui se passe dans la salle des votations. Il s’agit de Béatrice Dembélé dite Béat, militante du Congrès pour la Démocratie et le Progrès, conseillère municipale du village de Kéména et d’Abdoul Karim Traoré de l’Union Pour la République (UPR). A la question de savoir leur rôle, «nous sommes des représentants des partis politiques en lice» nous a précisé Béatrice Dembélé dite Béat. A l’unanimité, les deux représentants des partis politiques nous feront savoir que tout se passe bien et rien de particulier n’est à signaler.  Pour Mathias Bagayogo, militant du Congrès pour la Démocratie et le Progrès et conseiller municipal du village de Ténou, «c’est un devoir civique que je suis venu accomplir. Si le vote du Sénat doit faire progresser notre démocratie, je suis partant». Après un arrêt pour répondre à des salutations, il ajoute ceci : «mais je constate qu’il n’ya pas de  motivation car je ne sens pas une mobilisation comme il se devait». En tout cas à 8h40 minutes, c’est-à-dire au moment où nous quittions la Mairie de Nouna, la foule n’était pas impressionnante. Néanmoins, les opérations de vote se déroulaient sans problèmes particuliers et c’est très détendus que le président du bureau Paul Zoumbara, le secrétaire Siriki Traoré ainsi que les deux représentants des partis politiques en lice, Béatrice Dembélé dite Béat et Abdoul Karim Traoré suivaient les opérations de vote qui en principe devraient s’arrêter à 14h00. En rappel, dans la Kossi, c’est le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et l’Union Pour la République (UPR) qui sont en compétition et sauf tremblement de terre et ce, en se référant au nombre des conseillers municipaux de chaque parti, on peut, sans risque majeur de se tromper, dire que le Congrès pour la Démocratie et le Progrès n’en fera qu’une bouchée.   



28/07/2013
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